Le respect des animaux
En marge des éleveurs locaux qui représentent environ 400 tonnes/an (soit 26 % de l’activité), l’abattoir d’Équevillon (propriété de la communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura qui y a investi plus de 3,5 millions €) travaille pour les 66 % restants (environ 1 000 tonnes/an) avec un grossiste lyonnais en chevaux, le reste (100 tonnes) étant constitué de porcs (salaisons Thaurin). Chaque bête est identifiée à son arrivée, avec un numéro de lot assurant une traçabilité parfaite. Une fois étourdie puis abattue, les carcasses sont stockées à + 4 °C pendant une quinzaine de jours pour assurer leur maturation (étape indispensable pour assurer une viande tendre). Elles passent ensuite à l’atelier de découpe, dans un parfait respect de la chaîne du froid. Suite aux vidéos chocs publiées par l’association L214 (dénonçant des maltraitances animales), l’abattoir d’Équevillon a été inspecté par les services vétérinaires, comme de nombreux autres en France. « Aucune anomalie n’a été relevée contrairement à d’autres endroits car le personnel a été formé aux bonnes pratiques » souligne Rémi Hugon. Les consommateurs de viande peuvent donc faire confiance à l’abattoir champagnolais. Jura Viandes Jura entend bien favoriser encore à l’avenir les circuits courts et innover en proposant de la viande en barquette, mais aussi saucissons ou bocaux.