Fabien Doubey : « J’ai hâte de débuter la prochaine saison »

Retour avec le Jurassien formé au SC Arinthod sur sa première saison chez les professionnels au sein de l’équipe belge Wanty.

Un des animateurs de la première étape du Tour du Jura 2017, dont l’arrivée était jugée à Dole, Fabien Doubey y était de nouveau ce vendredi 22 octobre pour disputer la Poil aux Pattes, test chronométré de fin de saison, associé au tout jeune Quentin Bourg. Epilogue (victorieux) d’une saison au cours de laquelle le Légnatois a su franchir un nouveau pallier.

Je finis bien la saison, pas trop fatigué, avec l’envie d’en recommencer rapidement une autre, car j’ai vu que je pouvais être dans le coup. Mais je suis aussi, je dois le reconnaître, content de me reposer à la maison, profiter un peu de ma famille. La coupure est faite pour cela. Un bon mois avec très peu de vélo mais beaucoup de multisport. Il y aura ensuite en stage avec l’équipe en décembre, puis un autre en janvier.

J’avais l’avantage d’avoir effectué deux stages avec la FDJ, je savais donc ce qui m’attendait. Ma principale appréhension concernait les épreuves World Tour. Là, je me suis rendu compte que je franchissais effectivement une marche. Les équipes sont de véritables rouleaux compresseurs. C’est en roulant à un niveau plus élevé qu’on progresse. De ce point de vue, pour une première saison, le programme de l’équipe Wanty était vraiment intéressant.

En Belgique, le vélo est dans les moeurs. C’est impressionnant le nombre de courses ; il y en a tout le temps et l’hiver ça enchaîne avec le cyclo-cross.

J’ai toujours eu une progression linéaire. En 2017, j’ai vu que j’étais dans le match. Pour 2018, je vais cibler les courses sur lesquelles je peux avoir des opportunités individuelles et, sur les autres, je me mettrai volontiers au service de mes coéquipiers.

Ce serait génial. Je vais m’y préparer pour bien y figurer en aidant notre leader Guillaume Martin. Cela suppose qu’on soit sélectionné. C’est trop tôt pour le savoir même si l’équipe, qui a remporté pour la deuxième année consécutive le classement général de l’UCI Europe Tour, mérite d’être à nouveau sur un grand tour, si possible le Tour de France.

Je ne sais pas ; ça dépendra de mon programme.