Voix du Jura

Alain Duroy se mesure aux champions suisses de la régularité

Ce pilote de Montbarrey, espère à 60 ans, réunir le budget nécessaire pour disputer le championna­t suisse de la discipline sur motos anciennes.

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De multiples participat­ions au championna­t de France de vitesse depuis quarante ans et deux Moto Tours à son actif (en 2004 et 2005), Alain Duroy continue à assouvir sa passion pour la compétitio­n moto.

Fin septembre 2017, il participai­t au Grand Prix du Ried, en Alsace, où il a pris la 2e place du classement de la régularité. Cette discipline compte peu d’adeptes en France. Ils sont beaucoup plus nombreux en Suisse où il vient, pour la troisième année consécutiv­e, de participer au championna­t suisse en catégorie motos anciennes. L’attributio­n des places au classement tient compte de l’écart entre les manches de courses. « Les Suisses ont une horloge dans la tête », assure Alain Duroy. Seul étranger parmi les 34 concurrent­s en lice, dont des pilotes très chevronnés, qui s’était cette année fixé comme objectif une place dans le top 10. Résultat, un podium lors de la manche de Boécourt et une 7e place au général.

En 2014, Alain Duroy s’était classé 3e du championna­t de vitesse motos anciennes, moins de 500 cm3, et 2e du championna­t de France de motos anciennes en régularité. Depuis deux saisons, il a délaissé les épreuves de vitesse pour ne se consacrer qu’à cette discipline où la prise de risques est plus mesurée. « Avec les ans, on ne cherche plus à gagner à tout prix des millièmes de secondes. En régularité, même si ce sont souvent les mêmes devant, les podiums sont plus ouverts et l’esprit est meilleur », explique-t-il.

Alain Duroy s’est établi à Montbarrey en 2008 mais reste licencié au moto-club de Monaco où il a vécu 2 ans. Il a créé une associatio­n : le Valdam’s Racing. En avril 2017, celle-ci a organisé un salon de motos anciennes, le but étant de réunir un peu d’argent car, hors coût de la machine, la licence, les engagement­s, les déplacemen­ts et l’entretien portent le coût d’une saison à environ 3 500 €. Un budget d’autant plus important qu’il arrive dans quelques mois à la fin de son activité profession­nelle. Aussi espère-t-il le concours de quelques partenaire­s pour, à 60 ans, courir au moins une saison encore.

Ce week-end les biathlètes français se sont retrouvés à la Féclaz pour disputer deux épreuves de sprint et de poursuite. Dès samedi, la Morberande Anaïs Bescond a fait chauffer la poudre en reportant l’épreuve de sprint en 19’44 devant les Savoyardes Julie Simon (19 ? 50) et Justine Braisaz (20 ? 05). Léna Arnaud du SC du Grandvaux se classant 4e (20 ? 24) et Célia Aymonier des Fourgs 8e (21 ? 05). Chez les messieurs, la victoire est revenue à Simon Desthieux (Lompnes) en 21’49. Le premier Jurassien Martin Bourgeois-République du SC Abbaye se classant 6e (23 ? 02) devant Quentin Fillon-Maillet du SC du Grandvaux (23 ? 04).

Dimanche, Anaïs Bescond a réussi le doublé en remportant l’épreuve de sprint en 49’05 devant la sociétaire du club des Fourgs Célia Aymonier (49 ? 38) et la Savoyarde Justine Braisaz (50 ? 30). Au pied du podium, on retrouve la Granvalliè­re Léna Arnaud (56 ? 04) devant Marie Dorin-Habert (51 ? 03)… Chez les messieurs, Simon Desthieux a lui aussi réalisé le doublé (52 ? 48) devant les deux Montblanai­s Antonin Guigonnat (53 ? 32) et Clément Dumont (54 ? 08). 6e à l’issue de l’épreuve de sprint, le Grandvalli­er Quentin Fillon-Maillet s’est classé 4e (54 ? 37) devant Simon Fourcade (55 ? 39). À noter chez les U21 ans, la 2e place du Prémanonie­r Cyril Grandcléme­nt et chez les U 19, la 2e place de Martin Bourgeois République du SC de l’Abbaye.

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