Après un accident, des touristes attendent une assistance qui ne vient pas

Après un accident, des vacanciers de la région Grenobloise ont attendu en vain, dans la nuit et le froid, l’arrivée du dépanneur de leur assistance…

Suite à un accident heureusement sans gravité survenu sur la commune de Morbier dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 décembre, des touristes de la région de Grenoble ont attendu une assistance – qui n’est pas venue – durant plus de quatre heures.

Cette nuit-là, les conditions climatiques étaient difficiles sur le haut Jura, avec pas mal de neige sur les routes. Vers 2 h du matin, la voiture circulait sur la D18 en direction de Bellefontaine avec quatre personnes à son bord lorsqu’elle a fait un tonneau. Personne n’ayant été blessé lors du choc, pour se tirer de cette fâcheuse posture, et après avoir crapahuté quelque peu pour trouver du réseau téléphonique, le conducteur a fait appel à son assistance. Qui a alerté un garage. Mais deux heures plus tard, le garage sollicité a indiqué ne pas pouvoir effectuer le dépannage, sous prétexte qu’il n’était pas équipé pour rouler sur la neige… Retour à la case « assistance », qui déclenche un autre dépanneur… qui n’arrivera jamais sur le site.

C’est donc vers 5 h du matin et totalement par hasard qu’un véhicule de dépannage du garage Adrien Lugand de SaintLaurent-en-Grandvaux passe par là et déplace le véhicule, qui se trouvait en travers de la chaussée, avant d’aller prévenir les gendarmes de la condition précaire de ses occupants. Les gendarmes de Morez préviennent alors les pompiers des Hauts de Bienne, qui sont à leur tour dépêchés sur les lieux pour prendre en charge les passagers. Et vers 6 h 30, la gendarmerie va finalement faire appel au garage Adrien Lugand pour remorquer le véhicule accidenté.

« Un camion équipé de pneus neige pouvait largement effectuer le dépannage », s’indigne le dépanneur de chez Lugand qui a pris en charge le véhicule. « On peut dire que ça s’est mal passé pour ces touristes car ce n’est qu’au bout de deux heures que le premier dépanneur a refusé la mission en appelant directement les victimes ; et le second dépanneur n’est jamais venu… Il ne faudrait pas que ce genre de choses puisse se produire dans une région touristique comme le haut Jura ! »

Entre la nuit, le froid, le manque de réseau téléphonique et le dépanneur qui ne vient pas, on peut penser que ces touristes ne sont en effet pas près d’oublier cette nuit en enfer.

Vendredi 5 janvier en soirée, les sapeurs-pompiers ont été appelés pour éteindre l’incendie d’un hangar contenant environ 200 m³ de bois, rue des Grandes-Teppes à Grozon. A leur arrivée, ils ont été confrontés à un incendie généralisé du hangar, qui a cependant été rapidement maîtrisé au moyen de trois lances. L’action des secours a permis d’éviter la propagation des flammes à une maison d’habitation située à proximité du hangar.

Mercredi à 21h30 les sapeurs pompiers d’Orchamps, Saint-Vit et Dole, sous les ordres du capitaine Frédérique Sourbier, sont intervenus à Evans pour un feu de chambre dans une habitation mitoyenne rue du Bois de l’Evêque. Douze pompiers ont été mobilisés venus de Dole (pour la grande échelle), St-Vit et d’Orchamps. Le feu a été éteint au moyen de deux lances. Pas de blessé, mais le jeune couple a dû être relogé.