Investissements, stationnement, commerce : Jacques Pélissard évoque 2018
Exercice traditionnel de début d’année, le maire s’est prêté au jeu des questions - réponses sur les projets municipaux pour 2018.
Avant d’évoquer les projets à venir pour 2018, revenons sur l’année 2017 et les projets que la ville a développés.
« En 2017 nous avons lancé de nombreux gros projets, qui sont aujourd’hui encore en cour et qui aboutiront en 2018. Tout d’abord il y a le contrat CREM (Conception, Réalisation, Exploitation et Maintenance, Ndlr) passé avec Eiffage pour Juraparc, qui a permis un gain de temps et une approche plus cohérente puisque l’exploitant et aussi celui qui participe à la conception. Deuxième gros projet, le développement de la Maison de Santé qui suit sont cour, avec l’installation prévue à ses côtés d’un laboratoire biologique de taille départementale. D’autres projets suivent naturellement leur cours ; rappelons qu’un projet d’investissement ne se construit pas du 1er janvier au 31 décembre. Enfin, notons tous les autres projets que nous avons menés à terme : le parking de la Chevalerie, le giratoire au carrefour de la route de Besançon et de Voiteur ; dans l’ensemble en 2017 nous avons fait beaucoup de voiries. »
Tournons-nous maintenant vers 2018 ; quels sont les projets de la municipalité pour les Lédoniens ?
« J’espère tout d’abord que l’on pourra aménager le jardin archéologique à la place de l’ancienne caserne de gendarmerie, rue de la Chevalerie. Cette année il y aura également beaucoup d’aménagements au niveau des trottoirs, ce qui était nécessaire ; rue Jean Moulin, rue des Mouillères, rue des Tanneurs, rue du Château d’Eau. Des mises en accessibilité aussi ; salle du Puits Salé, multi-accueil Victor Hugo, au Carcom et au camping. À noter également l’extension du parking arrière du Boeuf sur le toit, permettant de desservir Juraparc et le stade Dumas. Plus tous les travaux habituels dans les écoles de la commune. »
Quid du nouveau plan de circulation dont nous entendons parler depuis plusieurs mois maintenant ?
« Il a été conçu et soumis aux élus en commission, aux services de police, et il sera prochainement soumis aux commerçants, pour une mise en place en 2018. Ce projet mettra en place deux axes : le quai Thurel pour l’axe Ouest - Est ; l’axe Est - Ouest se fera lui par la rue Regard en particulier, avec un changement de l’axe de circulation de la rue Lecourbe, ne permettant plus d’enchaîner la rue Jean Moulin et cette dernière direction Montmorot, sans s’arrêter en centre-ville. Tout cela pour rendre cette zone plus agréable en évitant d’avoir une autoroute qui traverse le centre-ville. Je veux que les gens viennent à Lons pour s’y balader, pour y faire leurs courses, en s’y stationnant, pas pour seulement la traverser pour gagner du temps. »
Le stationnement justement, semble être un problème récurrent à Lons-le-Saunier pour les automobilistes. Un mécontentement qui va de pair avec le nouveau forfait de post-stationnement de 25 €.
« Je tiens déjà à rappeler qu’il y a plusieurs types de stationnement à Lons : tout d’abord le stationnement totalement gratuit sur les parkings, à moins d’une heure ; preuve que la ville ne cherche pas la rentabilité de ses parkings, mais plus la fluidité et la rotation. Il y a aussi le stationnement payant longitudinal sur les rues, avec des tarifs modiques. C’est là que s’appliquera le forfait post-stationnement, en cas de dépassement, à 25 € qui n’est qu’un plafond. Si vous avez payé 1 € pour votre stationnement d’une heure par exemple, et que vous restez trois heures, vous serez verbalisé par le forfait poststationnement du montant de 25 €, moins ce que vous avez déjà payé. Un tarif qui correspond à peu près à une journée complète de stationnement. »
En nous projetant encore plus dans le futur, à trois ans de la fin de votre mandat, comment voyezvous votre avenir et celui de la ville ?
« Personnellement j’ai pas mal d’autres activités qui m’occupent beaucoup ; je préside l’Agence France locale (agence française de financements et d’investissements des collectivités locales, Ndlr), ainsi que d’autres structures que je préside pour le compte d’associations, ce qui m’occupe beaucoup. Sur la partie municipale, plusieurs possibilités s’offrent à moi, mais je ne dirais pas les choses trop tôt. Je ne pense pas que ça soit à un maire sortant de flécher son successeur, car c’est au suffrage universel d’en décider ; on n’hérite pas d’une mairie. Je m’efforce cependant de former plusieurs talents au sein de l’équipe municipale actuelle. »