Un beau lancement pour la seconde édition d’« Adopte une oeuvre »
Emprunter une oeuvre d’art pour deux mois en vue de l’acheter, ou simplement pour décorer de manière éphémère son intérieur, tel est le but d’« Adopte une oeuvre ».
Vendredi 5 janvier la galerie des Cordeliers, dirigée par Laurence Machard, a accueilli la soirée inaugurale de la seconde édition d’« Adopte une oeuvre ». Cette opération de promotion de l’art a été mise sur pied par l’association La Ruche SAPIC (Soutien aux Arts Plastiques par l’Initiative Collective). Laure Raymond, présidente de l’association, en explique le principe : « C’est un événement lancé l’an passé qui consiste à ce que les artistes de l’association présentent des petits formats ou des oeuvres accessibles en dimensions afin que le public puisse, soit en adopter une, soit l’emprunter. Les personnes intéressées laissent un chèque de caution de la valeur de l’oeuvre. À la fin de la période de prêt, qui se terminera fin février, soit l’oeuvre est ramenée, soit elle est conservée et à ce momentlà, le chèque est encaissé. »
Pour la présidente de l’association, le premier bilan est satisfaisant : « On sait qu’il y a une vraie demande de la part des artistes pour ce genre d’opération particulière. En outre on a eu un très bon retour du public l’an passé. On a lancé un appel auprès des artistes membres de la Ruche SAPIC, pour cette exposition et ils ont répondu favorablement puisque les travaux de dixneuf d’entre eux sont présents dans la galerie. »
L’intérêt d’une telle exposition est donc de mettre l’art sous toutes ses déclinaisons à portée du public. Celui-ci a d’ailleurs le choix entre toutes les formes de peinture (huile, aquarelles, etc.), photographies ou encore sculptures. Pour Laurence Machard : « C’est un beau succès. Je suis agréablement surprise qu’il y ait autant de monde. Déjà ce soir, on est à trois oeuvres adoptées et deux vendues. Les gens ressentent le besoin de retourner vers l’art. Et nous, notre optique, c’est de réinjecter de l’art dans le domicile des gens, de faire tomber les canevas accrochés de la grand-mère et les remplacer par du vivant et le vivant c’est une oeuvre d’art, parce que cela respire, cela transmet quelque chose. C’est l’objectif de la galerie sur le long terme. »