Aménagement de la rue de la Liberté : qu’en pensent les riverains ?
Le cabinet en charge du projet s’engage a étudier les idées émises par les habitants et commerçants lors de la réunion de concertation qui s’est déroulée mi-décembre.
La rue de la Liberté possède un vrai atout : sa largeur. « La remettre en double sens, créer de la place pour les piétons, augmenter le nombre de places de stationnement, tout est possible », assure Olivier Comte, du cabinet JDBE, à qui la Ville de Salins a donné mission d’imaginer un nouvel aménagement. Mais entre ces multiples possibilités, il faut faire des choix. Lesquelles privilégier ? La municipalité a opté pour la méthode de la concertation avec les riverains. Mi-décembre avait lieu une réunion publique qui a permis à une dizaine de personnes de confronter leurs points de vue.
La question du stationnement se pose évidemment de façon différente selon qu’on habite dans la rue ou qu’on y est commerçant. Lesquels ne seraient pas contre une zone bleue au moins sur une partie de la rue. L’idée de permettre aux voitures d’emprunter la rue également dans le sens de la descente était plutôt plébiscitée.
L’échange, sous forme d’un curseur montrant les places respectives de la voiture et des piétons, n’a pas manqué de faire apparaître le décalage entre l’intention d’arriver à une situation plus harmonieuse et sa mise en oeuvre.
Cinq mois de travaux
La soirée avait débuté par une déambulation dans la ville, avec un arrêt notamment au niveau de la fontaine d’Arion puis une autre place de la Reconnaissance. Olivier Comte devra refaire le trajet pour calculer le nombre de places qui resteraient si, comme suggéré par un participant, le stationnement n’était plus autorisé que d’un côté. Afin de prendre en compte les attentes exprimées par les riverains, il devra aussi étudier le retour d’un marché sur la place de la Reconnaissance ou la suggestion de « donner une identité à la rue » à travers une façade en trompe-l’oeil.
Le technicien a jusqu’au mois d’avril pour rendre sa copie. La Ville se donne ensuite quatre mois pour procéder à la consultation des entreprises et attribuer les marchés, de façon à engager les travaux dès la fin de l’été. Le chantier devrait durer environ cinq mois.