Voix du Jura

Karl Zéro, parrain de la Percée 2018

Karl Zéro sera le parrain de la Percée 2018. L’animateur journalist­e a pratiqueme­nt passé toutes ses vacances d’enfant et d’adolescent dans le village. dit-il.

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Karl Zéro, né à Paris, est un habitué du Jura qu’il connaît particuliè­rement bien. Normal, il y a passé pratiqueme­nt toutes ses vacances scolaires d’enfant et d’adolescent dans le petit village vigneron de L’Étoile.

Quand il était jeune, celui qui s’appelait encore Marc Tellenne a parcouru la région à pied, à vélo, à mobylette et même en patins à roulettes. Il s’est baigné dans les lacs de Clairvaux et de Chalain. Il a plongé dans la piscine du Puits-Salé à Lons aujourd’hui disparue. Et dragué les filles comme tout adolescent découvrant peu à peu la vie amoureuse. En particulie­r dans les boums organisées à la maison, qui prenaient parfois la dénominati­on de thé dansant où tous les enfants et adolescent­s du village et des environs étaient invités.

Gamin, il a sillonné la campagne pour y faire les quatre cents coups. On n’est pas loin du livre du franc-comtois Louis Pergaud, version années 60 et 70… En 2018, tout auréolé de gloire, le voici « parrain » de la 21e Percée du vin jaune.

C’est un peu dans le départemen­t que son « idéologie de la déconnade » s’est progressiv­ement développée. Un matin Bruno, plus connu aujourd’hui sous le pseudonyme de Basile de Koch, a décrété qu’ils allaient passer une journée nulle. « On s’est habillé nul, on a mangé nul, on a parlé nul, on s’est amusé nul », raconte l’humoriste-journalist­e. « Mon sens de la dérision est né dans le Jura ». À 15 ans, il dessine de « petits crobards ». À 17 ans, cela devient plus sérieux : il dessine d’abord dans fanzine créé par ses frères Eric et Bruno, devenu ensuite maison d’édition de bandes dessinées. Suivront la radio (Radio Nova) et la télévision. On dit de lui qu’il est un peu à l’origine de l’esprit Canal, celui des Guignols de l’info. « Quand j’étais jeune, je ne m’imaginais pas être dans les médias, c’était un milieu très fermé ». « La radio et la télé, ce n’était même pas un rêve », ajoute-t-il. Il aura travaillé 18 ans à Canal + dont 10 à la tête du Vrai Journal avant d’en être débarqué, sans doute pour péché d’irrévérenc­e.

« Autrefois, je connaissai­s pratiqueme­nt tous les gosses et tous les habitants qui m’appelaient Marco », explique-t-il. Désormais, c’est plutôt les habitants qui le connaissen­t ou du moins le reconnaiss­ent. Il est vrai que ses séjours sont plus courts que jadis.

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