Les 10 pistes de la Ville pour dynamiser le commerce
Lancée en octobre, l’étude pour répondre à l’appel à projet FISAC révèle aujourd’hui 10 axes pour dynamiser le commerce.
La municipalité est satisfaite, John Huet, adjoint en charge des finances, en tête. L’étude lancée en octobre dernier permettant de répondre à l’appel à projet du Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC) diligentée par la mairie auprès du cabinet d’étude parisien Intencité a permis d’obtenir de nombreuses réponses auprès des commerçants et des consommateurs locaux (« Une enquête auprès des commerçants pour définir le centre-ville de demain », notre édition du 19 octobre 2017).
Le but : avoir une photographie de l’état actuel du commerce afin de trouver les axes de travail pour le dynamiser dans les années à venir. « Sur les 200 questionnaires envoyés aux commerçants, 104 nous sont revenus, ce qui est plutôt une bonne moyenne. Le cabinet a également interrogé de manière aléatoire, 300 consommateurs du bassin lédonien pour recueillir leurs attentes », explique l’élu, et de poursuivre, résultats à l’appui ; « ce que nous apprend l’étude dans les grandes lignes, c’est que la moyenne d’âge des commerçants lédoniens est de 45 ans, que 60 % d’entre eux ont investi dans leur commerce dans les cinq dernières années, mais également que 60 % cherchent un repreneur. »
Preuve d’un dynamisme déjà affirmé dans le palmarès PROCOS de janvier 2017, plaçant Lons-le-Saunier seconde ville la plus commerçante de France, parmi celles comptant entre 35 et 70 000 habitants, l’étude du cabinet Intencité révèle pour sa part que sur 441 locaux commerciaux recensés, 386 sont actifs, soit 87,5 %. « Comme nous le savions déjà, le taux de vacance est plutôt faible, même si une certaine fragilité se révèle du côté de la rue des Salines et de la rue Georges Trouillot. Autre point négatif, la part de plus importante des commerces de services qui ne ramènent pas de flux en centre-ville », déplore John Huet.
Ne pas se reposer sur ses lauriers
Du côté des habitants, une photographie de leurs attentes est également livrée grâce à cette étude. « À 83 %, les consommateurs sont satisfaits de l’offre commerciale locale et 82 % vont dans les commerces plusieurs fois par semaine. Ces derniers demandent également à avoir plus d’animations commerciales, également en nocturne, mais aussi des horaires d’ouverture plus larges, et plus de variété de commerces. »
Un diagnostic qui semble donc positif, « mais pour autant, nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers face aux changements à venir. » Car la municipalité en a bien conscience, si des points négatifs persistent ; manque de signalétiques des places de parking et d’indications vers le centre-ville, c’est bien face aux futurs modes de consommations qu’elle devra faire face pour de pas perdre en dynamisme. « Pour cela, l’étude nous a fourni plusieurs axes sur lesquels travailler (lire ci-contre) ; renforcer les partenariats avec les associations de commerçants, mettre en place une plateforme de vente en ligne, développer des boutiques « à l’essai » pour des porteurs de projets, sont des exemples à étudier. »
L’étude remise au FISAC ce lundi 29 janvier, les résultats de l’appel a projet seront normalement connus d’ici cet été. Retenue ou non par le Fonds d’intervention pour obtenir des financements pour son développement commercial, la ville gardera malgré tout ces nombreuses pistes sur lesquelles travailler, tout en devant nécessairement les prioriser.