À la Maison Commune, on aide les jeunes à se prémunir des risques liés à la fête
Cent cinquante jeunes ont été confrontés à ces situations à l’Espace Marjorie, encadrés par différentes structures : police nationale, sapeurs-pompiers, prévention routière, sida solidarité.
Une très intéressante journée que cette « J’M ta Teuf » destinée à sensibiliser les jeunes aux risques liées à la fête, proposée par la Maison Commune - Espace Marjorie, à laquelle étaient conviés à 130 élèves de 5e du collège Saint-Exupéry et 20 résidents de l’ITEP de Revigny. « Cette fois-ci, nous avons souhaité organiser avec Manon Meurgey, animatrice du secteur ado, quelque chose de plus important. Tant du côté des collégiens que des intervenants cette initiative a été très bien accueillie » précise Stéphane Vuillot, médiateur social à la Maison commune.
Ainsi, les Sapeurs-pompiers, la Police nationale, la Prévention routière, Sida solidarité, Passerelle 39, l’Ireps et les Dolois de Cité jeunes étaient partenaires de cette opération sur les conduites à risque.
Au-delà de notions plus théoriques, chacun s’est attaché à faire découvrir de façon cognitive les situations délicates et dangereuses liées à la fête. Maîtriser sa vitesse et faire attention aux dangers inhérents à la circulation sur un simulateur 2 roues et se coiffer plus tard d’une paire de lunettes simulant l’état d’ébriété, en essayant de suivre un parcours balisé, étaient l’apanage de la Prévention routière. Du côté de la Police nationale, l’on s’attacha également à faire des rappels de la loi et des parallèles entre risques d’accidents et taux d’alcoolémie, alors que chez les sapeurs-pompiers la priorité concernait plutôt les gestes de premiers secours.
Enfin auprès des animateurs de Cité jeunes, les conduites à risques étaient l’objet, après analyse, d’une courte forme de théâtre d’improvisation par groupe permettant, après chaque passage, de voir de façon interactive comment éviter le risque et ses conséquences souvent désastreuses. Une journée permettant donc à chacun en se mettant en situation de réfléchir à son comportement. Après analyse, cette journée devrait en principe déboucher sur une évaluation auprès des jeunes l’ayant vécue.