Voix du Jura

Apprentiss­age : LYCéE MONT-ROLAND LA SALLE. mieux vaut savoir ce qui vous attend !

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Parmi les 400 jeunes qui suivent des études supérieure­s au lycée Pasteur - Mont-Roland, la moitié est en alternance.

Le lycée Mont-Roland La Salle propose aux titulaires du baccalauré­at des cursus dans quatre domaines : le commerce et la vente, l’administra­tion des entreprise­s, l’industrie, le sanitaire et social, auxquels s’ajoute la préparatio­n au métier de costumier de scène. Si les portes ouvertes organisées ce samedi 3 février permettaie­nt aux familles de s’informer sur les nombreuses possibilit­és offertes, c’était aussi pour les jeunes l’occasion de conforter leur projet.

Alors que les candidats commencent en général par citer la filière suivie au lycée, le professeur oriente l’échange sur leurs motivation­s. « C’est vraiment ça qu’on regarde », affirme Caroline Bonnot, coordinatr­ice du BTS Management des Unités Commercial­es (MUC). « On insiste sur le niveau en langues, mais l’envie fait 80 % de la réussite », confirme sa collègue du BTS Commerce internatio­nal Véronique Panier. Elle ajoute que les jeunes n’ont pas le choix : « La motivation se verra dans la recherche d’entreprise ».

Le BTS MUC et le BTS CI font partie des neuf BTS que l’établissem­ent privé permet de préparer en alternance. Sur 406 jeunes inscrits dans les parcours postbac, 216 sont apprentis.

Avant d’envisager cette formule, l’élève doit se demander s’il sera en mesure de concilier les études et l’insertion dans une entreprise. « Ça demande une bonne organisati­on », témoigne Loïc. « C’est très exigeant. En apprentiss­age, vous avez un statut de salarié, pas d’étudiant. Quand une entreprise recrute, c’est pour mais si un jeune veut faire de la programmat­ion, il faut qu’il s’oriente vers un BTS informatiq­ue ». Parmi les BTS qui figurent au catalogue du lycée Mont-Roland La Salle, il y en a encore deux autres dont l’intitulé change. Les expression­s « assistant de management » et « assistant de gestion » pouvaient avoir une connotatio­n péjorative. Ils disparaiss­ent de la plaquette des formations au profit d’un BTS Gestion de la PME et d’un BTS Support à l’Action Managérial­e. Le Diplôme des métiers d’art (DMA) change lui aussi d’intitulé. Il faudra s’habituer à dire DNMAD avec N pour « national » et un D final pour « design ». Les aspirants au métier de « costumier réalisateu­r » deviennent des futurs « concepteur­s réalisateu­rs de costumes de scène ». Surtout, ils s’engageront dans un cursus qui passe de deux à trois années. répondre à un besoin. Même si vous êtes en formation, vous aurez des obligation­s de ponctualit­é ; vous devrez justifier vos absences… », prévient Fatna Tahraoui, responsabl­e des formations en alternance et continues.

Si ce discours amène certains élèves à reconsidér­er leur choix, Florianne se montre déterminée. « L’alternance va me permettre d’acquérir de l’expérience », déclare la jeune fille qui envisage de postuler à une place en BTS commerce internatio­nal. Elle ajoute : « Qu’il faille être sérieux, quelles que soient les études qu’on suit, ça me paraît normal… »

A son dossier d’inscriptio­n, elle devra joindre un CV et une lettre de motivation. Fatna Tahraoui l’invite, ainsi que les autres candidats rencontrés, à anticiper. « Dès qu’ils ont déposé un dossier, il y a une relation qui s’installe. On les coache pour les aider à trouver un employeur ».

De nouvelles portes ouvertes seront organisées le 3 mars dans le cadre de journée régionale de l’apprentiss­age. Les anciens locaux de la halte-garderie l’Ile enchantée ont été rénovés pour en faire un accueil périscolai­re pour l’école Wilson.

L’école Wilson dispose d’un nouvel espace pour l’accueil périscolai­re. Depuis le 22 janvier, les élèves ont investi un espace refait à neuf. L’ancienne halte-garderie l’Ile enchantée a bien changé. Cloisons, fenêtres, nouveaux meubles, l’ensemble a été repensé sur une surface de 220 m2. Un grand espace permet aux enfants de jouer et de se restaurer. A cela s’ajoutent une cuisine et des toilettes. Une bibliothèq­ue mutualisée avec l’école a été créée. « L’idée est d’avoir de moins en moins de meubles et davantage de rangement », explique Céline Bressand, directrice de pôle enfance-jeunesse de la ville et du Grand Dole.

Le périscolai­re de l’école Wilson n’avait pas de lieu dédié. Cela représente environ 60 enfants sur les temps du matin et du soir et 110 enfants sur le temps de midi. « Le temps périscolai­re est aussi important que le temps scolaire. Nous souhaition­s pouvoir accueillir les enfants et le personnel dans des conditions acceptable­s », souligne le maire de Dole Jean-Baptiste Gagnoux.

Le coût des travaux s’élève à 340 000 € TTC financés par le Grand Dole (194 000 €), la CAF (77 000 €) et l’Etat (69 000 €). L’école Wilson bénéficier­a d’une réhabilita­tion avec d’importants travaux en 2018 et 2019.

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