Le four à pain est installé à la Marjorie
Projet de longue haleine, le four à pain de la Marjorie vient de passer une étape décisive dans son installation, avec la mise en place du four lui-même.
C’est une réunion qui s’est déroulée sous le signe de la générosité ce mercredi 7 février aux abords de la Maison Commune de la Marjorie. En effet, séduit par le projet de ce four banal qui sera au service de la communauté tout entière, la société la Panyol spécialiste en la matière depuis 1840 s’était engagée à sa fourniture. « Parole tenue pour ce geste remarquable qui avoisine les 4 000 € » insistera le président de la Maison Commune, Stéphane Billaudel.
L’architecte, auteur gracieux des plans du bâtiment, enregistrera pour les transmettre aux futurs utilisateurs, les consignes de Nathan le poseur envoyé par la société Nicouleau, pour la mise en chauffe progressive du four appelée le dérumage. « C’est la montée prudente de la température qui doit se répartir progressivement sur une bonne quinzaine de jours » ; le non-respect de cette manoeuvre pouvant entraîner des détériorations de la chamotte, pierre réfractaire qui le constitue. Il reviendra aux utilisateurs la nécessité de répéter la manoeuvre au printemps si le four n’est pas utilisé en hiver.
« Les prochaines étapes seront la confection d’un chevêtre pour la pose du conduit isolant, les habillages intérieurs, les enduits, la finition des passe-plats à hauteur pour les personnes à mobilité réduite », d’après Joël Tomakpleconou président de l’association « Le pain de l’Esplanade ».
L’inauguration qui réunira les partenaires, les sponsors, les bénévoles, ainsi que tous les gourmands du quartier est d’ailleurs est d’ores et déjà prévue pour le 5 mai prochain.
Cette exposition entre dans la programmation de la nouvelle saison du Rectangle Noir, lieu autogéré par un collectif de passionnés d’art qui a choisi cette année pour fil conducteur les « Notions de styles ». Elle présente au public un choix d’oeuvres issues de la collection de l’association Artotec qui a pour objet la diffusion de l’art contemporain.
L’autre but de l’expo est de montrer également aux élèves de l’école d’art Artem, installée au même endroit, les différents possibles de la peinture au travers de multiples approches. « Ces approches différentes vont leur permettre d’aboutir, en synergie avec la ligne des cours, à une expression davantage personnelle », précise son animateur Pierre Genot qui ajoute « Télescopage ne veut pas dire que l’on confronte les oeuvres mais plutôt que l’on souhaite les faire fonctionner ensemble ».
Ainsi l’on rencontrera des travaux de divers artistes, dont certains issus ou vivant dans notre département. Comme à l’habitude, une quinzaine de toiles de la même collection sont également accrochées au Léon’z Café. Dès le 17 mars, la locale Danièle Cerini prendra le relais avec dessins, pastels secs et peintures à l’huile.