Un nouveau cabinet et bientôt deux dentistes sur la commune
Deux kinés, trois infirmières, désormais trois médecins, une psychologue, un ostéopathe et bientôt deux nouveaux dentistes, contrairement à de nombreuses communes rurales du secteur, Hauteroche est loin d’être un désert médical, au contraire.
Un dynamisme dû en partie à la chance, en partie à la bonne situation géographique de la commune, mais également au dynamisme de l’équipe municipale et de son maire Daniel Segut. « Début 2023, nous avons été contactés par un couple qui souhaitait acheter l’ancien atelier municipal de Mirebel pour en faire sa résidence secondaire. Puis, au fils des échanges, ces derniers, tout deux dentistes, nous ont fait savoir que si nous avions la volonté de les accueillir dans la commune, ils viendraient s’y installer en tant que résidence principale. » Ni une ni deux, le conseil municipal débat de la question et sans surprise, valide la proposition.
Antonio Pazos Platas et Raluca Postelnicu
Âgés d’une trentaine d’années, Antonio Pazos Platas et Raluca Postelnicu, actuellement en poste aux Gets (74), connaissaient déjà pour partie le secteur, Antonio Pazos Platas ayant déjà été dentiste au Centre de Santé Dentaire Mutualiste de Lons-leSaunier il y a quelques années.
« Nous nous sommes donc rapprochés des médecins de notre maison médicale pour y installer les dentistes, mais nous n’avons pas réussi à trouver un accord avec eux. Donc à défaut, nous avons décidé de réaménager l’ancien salon de coiffure, vacant depuis un an. Mais ce changement de site nous fait passer l’enveloppe de 35 000 à 60 000 €, car là-bas les travaux sont plus compliqués, avec la nécessité de refaire toute les tuyauteries, l’électricité et l’informatique. »
Qu’importe, la municipalité engage les travaux début septembre dernier, avec une fin prévue au 10 novembre, « et une ouverture de leur cabinet dès début décembre. Bien sûr, les habitants sont plus que satisfaits, car aujourd’hui, les dentistes les plus proches sont à Lons-le-Saunier ou Champagnole. » Une expansion médicale locale qui ne cesse de se poursuivre
donc, « et qui bénéficiera à l’ensemble des communes et des habitants du secteur. » Et s’il n’explique pas forcément les raisons qui ont permis à sa commune de devenir une oasis sanitaire en plein désert médical, Daniel Segut l’avoue : « nous sommes parfois contactés par d’autres communes pour savoir comment nous faisons pour attirer autant de praticiens. »