Poulet de Bresse, vin jaune et comté : une alliance parfaite pour un chapitre inédit
Samedi 23 mars, deux confréries organiseront une soirée commune : les Poulardiers de Bresse et la Commanderie des nobles vins du Jura et du comté.
Lorsqu’on pense au plat typique jurassien, se profile aussitôt le poulet de Bresse au vin jaune et au comté ; des produits authentiques qui bénéficient tous d’une appellation d’origine protégée. Cette alliance parfaite a donné l’idée à deux confréries de se réunir pour un chapitre commun dans le Jura.
En effet, habituellement, la Confrérie des Poulardiers de Bresse, présidée par Rémi Gauthier, organise ses chapitres annuels dans l’Ain et en Saôneet-Loire chez Georges Blanc et Paul Bocuse. Mais en 2024, il sera organisé samedi 23 mars à la salle polyvalente de Courlaoux, en collaboration avec la Commanderie des nobles vins du Jura et du comté présidée par Jean-Louis Mussillon.
« Pour nos deux confréries, c’est bien plus qu’un mariage de raison. La volaille de Bresse est présente dans trois départements dont le Jura où se trouvent également les vins et le comté » , poursuit M. Gauthier en rappelant les origines de la Confrérie des poulardiers.
La volaille de Bresse est menacée
Celle-ci a été créée en 1962 à Louhans. Depuis, elle a intronisé 4 000 personnes à travers le monde, dont des personnalités telles que Julien Clerc, Guy Savoy (meilleur chef de cuisine du monde), Laurent Gerra, Dominique Chapatte (présentateur de l’émission Turbo sur M6), Alain François (auteur, compositeur, chanteur, violoniste...). Tout au long de l’année, la Confrérie se déplace dans de nombreuses manifestations pour promouvoir les volailles de Bresse, comme récemment au salon international de l’agriculture à Paris.
Cependant, la volaille de Bresse est confrontée à un paradoxe. « Elle est très recherchée par les chefs lors de grandes occasions au plus haut rang de la Nation, comme cela a été le cas pour la réception du roi Charles III. Elle est reconnue pour être la meilleure volaille au monde, mais, elle représente moins de 1 % de la production française ; ce qui n’a jamais été aussi bas, avec actuellement moins de 130 éleveurs sur l’ensemble des trois départements ».
Neuf intronisés
Pourquoi de telles difficultés. Parce que la volaille de Bresse répond à un cahier des charges très strict, puisque les animaux doivent être élevés dans le périmètre AOP, avec du blé et du maïs issus de cultures de ce périmètre. À cela s’ajoute un élevage de plus de 120 jours ; ce qui n’est pas le cas avec les volailles habituelles et encore moins avec les volailles importées, à des prix très bas.
Ce chapitre du samedi 23 mars, ce sera donc l’occasion de mettre en avant cette volaille, bien associée aux vins et comté du Jura, soutenus par la Commanderie qui a pour sa part été créée en 1966, compte 2 500 intronisés.
Les présidents des deux Confréries qui avaient eu l’occasionsion sion de se rencontrer à plusieurs reprises, ont décidé cette année d’associer leurs talents pour cette soirée qui verra l’intronisationsation sation de neuf personnalités.
L’intronisation sera suivie d’un repas qui devrait réunir environ 250 convives.
■ Contact : commanderie. contact@gmail.com