Sur les réseaux sociaux, ces étudiants font la promotion du tri des biodéchets
Ils sont trois - Teddy Martin (23 ans), Céline Foulon (22 ans) et Emeline Legouhy (40 ans) - et depuis novembre dernier, ils se sont lancés une mission : parler des biodéchets sur les réseaux sociaux. Une mission, certes initiée dans le cadre de leur licence professionnelle Gestion et traitement des déchets (GTD), mais qu’ils ont souhaité mener à bien avec tout le professionnalisme des futurs experts qu’ils seront.
« Ce projet tuteuré, en lien avec le service communication du Sydom du Jura, a été mis en place dans le cadre de la nouvelle réglementation du 1er janvier dernier, qui oblige au tri à la source des biodéchets, et qui dans le Jura, se fait principalement par le biais du compost. »
Durant plusieurs mois, à travers leurs pages Facebook et Instagram Mission Gâch Pas, les trois étudiants ont abordé des thèmes aussi variés que la prévention contre le gaspillage, proposés des solutions alternatives, expliqués les différentes réglementations et mis en avant leurs aventures à travers le département.
« Nous avons, en parallèle de nos études, réalisé une vingtaine d’échanges avec des professionnels de tout milieu, dont la moitié ont été filmés. Et c’est à pied, à vélo ou en voiture, afin de limiter notre bilan carbone, que nous sommes allés à leur rencontre. »
À travers différentes publications - textes, vidéos, images - Teddy, Céline et Emeline mettent en avant de nombreux acteurs du territoire : du restaurateur au référent du composteur de quartier en passant par l’entrepreneur. « L’idée est d’être grand public afin d’intéresser les personnes à un sujet vers lequel ils ne seraient pas forcément allés, telle que la gestion des déchets. »
Des rencontres qui leur ont fait constater « une disparité sur le sujet entre les villes et les campagnes, ces dernières pratiquant le compost depuis de nombreuses années » , mais également les a priori que certains pouvaient avoir « sur
dnu les difficultés de faire du compost ou les odeurs que cela pouvait générer, alors que des solutions existent pour tous ces problèmes. »
Si leur mission engagée dans le cadre de leurs études se conclura fin mars, Teddy, Celine et Emeline espèrent bien voir leur projet se poursuivre par la suite avec d’autres étudiants des promotions suivantes. « C’est pour ça que nous avons appelé notre projet Gâch Pas, car il peut ensuite permettre d’aborder de nombreuses autres thématiques liées à la gestion de tout type de déchets. »