6 QUESTIONS AU SUJET DU REPAIR CAFÉ
Samedi 9 mars, l’annexe du FabLab faisait le plein pour la première matinée du Repair Café. Ils étaient nombreux, les bras chargés d’appareils électriques ou objets cassés, à patienter. Jean-Philippe Clerc, le président du FabLab, nous explique tout.
1. Comment est né ce projet ?
« C’est un projet d’il y a trois ans, mais qui a été stoppé par la crise sanitaire. Puis, on s’est dit, il faut relancer ça. On a mobilisé nos bénévoles, visité d’autres Repair Cafés comme à Saint-Amour ou Lonsle-Saunier. On a regardé comment ils fonctionnaient et on a investi dans du matériel. »
2. Quel est le principe de fonctionnement ?
« Les gens viennent avec leur matériel en panne. Les réparations ne se font pas toujours tout de suite. Des fois, ça ne marche pas. Nous ne sommes pas un service après-vente. On répare avec les gens, on démonte avec eux. On fait un diagnostic, et on peut les aider à la commander la pièce défaillante, et ils reviendront en cas de besoin, pour la réparation définitive. »
3. Quel est le coût des réparations ?
« La participation est libre et les sommes mises dans la tirelire serviront au fonctionnement des ateliers (achat de matériel...). Les gens donnent ce qu’ils veulent et partagent un café. C’est convivial. Seul le consom - mable utilisé est refacturé au prix coûtant. »
4. Que peut-on apporter à réparer ?
« Je dirais tout. J’ai vu ce matin de l’informatique, de l’électronique, du petit électroménager, quelques ustensiles de jardin et même des vélos. On peut réparer des pièces grâce à l’impression 3D, on a les machines et les hommes. »
5. Avez-vous des besoins ?
« Oui, nous n’avons pas toutes les compétences. Alors, il nous faut les dénicher et trouver des gens qui savent faire des trucs. On est ouvert à tout et si ces personnes ont un peu de temps, ils peuvent venir le donner au FabLab. L’idée, c’est aussi d’agrandir notre communauté qui est déjà assez conséquente, avec beaucoup d’adhérents et de sympathisants. C’est un concept associatif, sachant que le Repair Café fait partie du FabLab et n’est pas une association à part. »
6. Avez-vous des idées pour trouver des réparateurs ?
« Nous souhaitons créer du lien avec l’ADLCA de Bletterans. Car il y a des patients qui ont peut-être des connaissances et qui pourraient venir nous donner un petit coup de main. C’est quelque part remettre l’humain au centre de notre démarche, car s’il y a les machines, il y a aussi l’homme. »
■ Ouvert chaque deuxième samedi du mois de 9 h à 12 h 30. Séance spéciale sous le chapiteau du Collectif Comme un gant à Sellières, le dimanche 14 avril de 11 h à 18 h 30.
06 43 24 76 23 – repaircafe@madeiniki.org