Trois associations sociales deviennent colocataires
L’Udaf, l’ASEAJ et l’Abrapa, trois associations à caractère social, partagent désormais les mêmes locaux, au 8, rue Reybert, en centre-ville, près du Palais des sports et des Finances publiques.
L’Union départementale des associations familiales ( Udaf), l’Association de sauvegarde de l’enfant à l’adulte du Jura (ASEAJ) et l’Association d’aide et de services à la personne ( Abrapa) réunies à la même adresse depuis mardi 5 mars, c’est officiel.
L’Udaf souhaitait depuis longtemps déménager de sa précédente adresse à SaintClaude (52, rue du Pré), comme le précise, Olivier Bonnot, directeur général de l’Udaf, parce que les locaux étaient « vétustes et sur deux étages non communicants. Ils n’étaient plus adaptés. Il y avait longtemps que l’on cherchait de nouveaux locaux et ce n’est pas évident d’en trouver à Saint-Claude. »
Rien à voir avec ces nouveaux bureaux du 8, rue Reybert, continue Olivier Bonnot : « Ici, les bureaux sont lumineux, insonorisés, spacieux, à la norme basse consommation. Grâce aux parkings alentour et à l’ascenseur, ils sont accessibles. »
Un espace qui va permettre une meilleure coopération entre les trois associations, espère- t- il : « Ce nouvel espace est fonctionnel et va permettre aux différentes équipes de fluidifier leurs échanges, et de travailler avec des gens ayant des valeurs communes. »
Accompagner les personnes vulnérables
Parce que si les associations cherchaient chacune à déménager depuis longtemps, hors de questions de quitter le bassin de Saint- Claude, tant les besoins d’accompagnement des personnes vulnérables sur le territoire sont importants.
« Accompagner les plus vulnérables prend tout son sens dans notre société » , commence Jean- François Dumont, président de l’Udaf du Jura, « où davantage de personnes sont à la rue par manque de logements, où les familles doivent choisir entre se loger, se chauffer, ou se nourrir. »
Avant de dresser la cruelle réalité de la pauvreté en 2024 en France : « Aujourd’hui, près de 3 000 enfants dorment dans la rue. 2 000 travailleurs pauvres logent dans
enn leur voiture, et de plus en plus de personnes doivent renoncer à des soins, par manque d’argent ou de praticien. »
Ainsi l’UDAF et l’ASEAJ prennent toute leur place, dans l’accompagnement des majeurs pour la première et dans l’accompagnement de l’enfance pour la deuxième. Puis le président de l’Udaf du Jura ajoute, citant Henri Ford : « Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite. »