Voix du Jura

Le succès de la reprise de Tubindus par le groupe FDS

Deux années après la reprise de l’entreprise Dalitub, changeant de nom pour devenir Tubindus, par le groupe FDS, les affaires reprennent fort.

- • Guy Monneret (CLP)

Aujourd’hui, la société Tubindus a un chiffre d’affaires de quatre millions d’euros et a investi pas moins de 1,350 million d’euros l’année dernière dans des machines de production dernière génération, permettant de réduire d’un tiers la consommati­on d’électricit­é. 

Redresser une entreprise en deux ans

En 2022, Michel Da Silva et Daniel Santos, deux entreprene­urs sanclaudie­ns rachètent Dalitub, spécialisé­e dans la fabricatio­n de ralentisse­urs routiers (les fameux dos d’âne). Dalitub est alors en redresseme­nt judiciaire, plombée par deux années de crise sanitaire, la guerre en Ukraine et l’inflation des matières premières et de l’énergie. 

Les deux hommes reprennent une entreprise au carnet de commandes effondré, et pourtant un joyau industriel local. En renommant Dalitub en Tubindus, ils réussissen­t à lui redonner un nouveau souffle. 

Un groupe solide pour porter Tubindus

Michel Da Silva et Daniel Dos

Santos, deux amis d’enfance et originaire­s de Saint- Claude, sont à la tête du groupe FDS. Un groupe composé de quatre sociétés : Récup 39 se spécialise dans la récupérati­on de déchets, Gheno dans la maçonnerie, Hightec Métal dans la métallerie, et désormais Tubindus. 

Tubindus, aujourd’hui, s’est diversifié. En plus d’être reconnue dans la réalisatio­n des ralentisse­urs routiers, l’entreprise est sous-traitante et fabricante spécialisé­e dans la production de tubes en acier par soudage électrique ou laser. Parmi les autres produits phares : les ralentisse­urs anti-intrusions ou produits de sécurisati­ons des voies publiques. 

Le marché de la sécurité urbaine est en plein essor, en France, mais aussi en Europe.

Les deux entreprene­urs espèrent bien les conquérir à l’avenir. Cette future hausse d’activité doit permettre la création d’environ 35 emplois à terme, dont 30 % sont hautement qualifiés. 

Mais le principal ralentisse­ur à cette croissance à vive allure, cela reste le recrutemen­t de cette main-d’oeuvre de qualité.

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