Net-Iki : un Fablab ouvert à tous pour découvrir l’impression 3D
Installé à Biarne, le FabLab Net-Iki n’a cessé d’évoluer en proposant toujours plus d’activités pour répondre à une demande des amateurs de technologies numériques.
Comme l’explique Ludovic David, président de Net-Iki, association loi 1901, « on peut tout faire, la seule limite est l’imagination et la capacité des machines ». Certains s’interrogent sur ces lieux de rencontres et d’échanges : un FabLab est un laboratoire de fabrication où toute personne, quel que soit son niveau de connaissance, peut venir expérimenter, apprendre ou fabriquer par elle-même tout type d’objet.
De 7 à 77 ans
A Net-Iki une trentaine d’adhérents de 7 à 77 ans s’essaient à ces techniques. « Notre but commun : la vulgarisation de technologies de toutes sortes en mettant à disposition des outils numériques : imprimante 3D, fraiseuses numériques, découpe laser, découpe à fil chaud, thermoformeuse... et des compétences pour arriver à la création. Par exemple, actuellement nous avons axé nos travaux sur les fêtes de Pâques : oeufs, coquetiers, décorations, les personnes vont d’abord créer un projet en 2D sur un ordinateur dédié à ce type de travail puis grâce à la découpe laser, donner forme à ce dessin pour la réalisation d’objets. Un autre groupe travaille à la réalisation de circuits imprimés. »
Créer un avion
Net-Iki collabore également avec la médiathèque doloise. « Afin de faire découvrir ce milieu associatif, nous proposons une animation deux fois par an généralement en décembre et samedi 23 mars, nous proposerons la réalisation d’un petit avion »Cap 10 « en depron, découpe, montage, personnalisation et réglage pour qu’il soit capable de voler, deux séances d’une heure pour des groupes de huit. »
Présent également sur certains salons
« Nous avons participé au salon de l’Habitat à Dole il y a peu de temps, et nous étions au salon » Créations Passions « à Damparis dimanche 17 mars. Nous avons une vraie envie de faire découvrir ce milieu très particulier, le problème maintenant c’est la gestion des adhérents, ce n’est pas possible de pousser les murs ! Heureusement, pour l’achat des machines, nous sommes subventionnés à cinquante pour cent par la région ce qui nous permet une relative indépendance et nous arrivons à rester autonome. »