L’ancien maire, Bernard Bavoux est décédé
Bernard Bavoux est décédé le 4 mars dernier à l’âge de 88 ans. Il a occupé les fonctions de maire de la commune pendant sept ans, de 2001 à 2008.
Né en 1936, Bernard Bavoux a grandi entre Lajoux et Lamoura. Excellent écolier, élevé par une maman institutrice passionnée et rigoureuse, il était destiné à une brillante carrière. Après l’école des Mines de Nancy, où il a obtenu son diplôme d’ingénieur, il a intégré le Commissariat à l’énergie atomique où il a accédé à de très hautes responsabilités en France et à l’international.
Une retraite jurassienne
À la retraite, il est revenu dans son Haut-Jura natal qu’il n’a jamais oublié : ses forêts, ses pré-bois, ses morilles, ses lacs, ses pistes de ski qu’il sillonnait en famille pendant les vacances.
Il s’est installé dansla maison familiale à Lamoura, mais seul. Son épouse est hélas décédée trop jeune et ses quatre enfants,doués, eux aussi, se sont envolés, chacun vers sa destinée.
Un maire humble, généreux et convivial
Homme humble, simple et discret, il est devenu presque tout naturellement maire de la commune de 2001. Une fonction occupée jusqu’en 2008 et dans laquelle il a excellé, riche de son parcours et de ses voyages. Visionnaire, doté d’une grande ouverture d’esprit, Bernard Bavoux a été fédérateur, à l’écoute des initiatives qu’il savait encourager et soutenir. Toutefois, son caractère bien trempé ne l’empêchait pas de donner un avis tranchant lorsque la situation l’imposait. Les instances environnantes s’en souviennent.
Généreux et convivial, il a entretenu avec les Bernard des communes de la Station et du Haut-Jurades liens d’amitié et de solidarité.
Il était attaché et fidèle chaque année aux retrouvailles
emblén- conviviales sur un site emblématique comme son chalet de la Regarde, pour fêter la SaintBernard, le 20 août.
Il a su garder aussi des liens très forts avec ses camarades de promotion, ses amis du
Rotary et ses voisins. Il avait un grand sens de l’accueil et en bon épicurien, il n’avait pas son pareil aux fourneaux.
« C’était un grand homme ! Au revoir, Bernard » , conclut Martine Vincent, première adjointe durant son mandat.
Selon les volontés de Bernard Bavoux, sa crémation a eu lieu dans l’intimité familiale.