Les cantines scolaires comme levier pour développer les filières agricoles
Le pays Dolois organise mercredi 3 avril une journée consacrée à l’alimentation de proximité. En point d’orgue, une conférence sur les produits proposés aux enfants des cantines doloises. Explications.
Le « forum des opportunités agricoles et de la transition alimentaire » , tel est le nom de l’évènement organisé mercredi 3 avril par le Pays dolois-Pays de Pasteur. « C’est un évènement en trois temps forts » , explique Laurent Bourguignat, directeur du Pays dolois. « Le premier, c’est le forum des opportunités agricoles. Et on ne parle pas que de culture. Cela peut être une entreprise productrice d’énergie par la méthanisation, par exemple. Puis, à 16h, le concours de start-up : les candidats sélectionnés auront quelques minutes pour présenter leur projet. Enfin, une conférence consacrée à l’alimentation dans les cantines animée par la Grande tablée. »
Si le Pays dolois organise ce forum, c’est dans la droite ligne du projet alimentaire de territoire ( PAT) dont la structure est porteuse. Depuis 2023, le Pays dolois porte en effet une série de mesures visant à développer des filières agricoles en proximité dans la logique de la promotion des circuits courts.
Bilan modeste
Un projet ambitieux puisqu’il s’agissait, par exemple, de recréer des filières d’approvisionnement depuis la production jusqu’à la distribution en pasterritoire, c’est 100 000 euros sur trois ans. Le PAT accompagne mais ce n’est pas lui qui va restructurer la filière » , plaide Laurent Bourguignat.
Une étude et des endives ?
Engagé sur ce dossier avec d’autres partenaires, le pays Dolois attend les résultats d’une étude dédiée de la chambre d’agriculture dont la livraison est attendue pour septembre prochain. « Il s’agit d’identifier les légumes qui manquent en production locale et qu’il serait économiquement possible de développer sur notre territoire » , sant par la transformation. Le explique Laurent BourguiPAT se proposait de « relancer » gnat. Quelques productions des filières pommes de terre et semblent déjà pouvoir être oignons qui se sont effacées développées : les pommes avec le recul en pays dolois des de terre ou les endives, grands ensembles industriels ou par exemple. « J’attends de « créer complètement » des l’étude qui le dira mais par filières haricots et petits pois. Sur exemple, nous n’avons pas ce point, le bilan est plutôt mod’endives produites loca
alimentairnendlement, deste. « Le projet alimentaire lement, et ça peut se faire avec la typologie de nos sols. On pourrait avoir demain, et je le dis avec mille guillemets, les endives du pays Dolois comme monsieur Brelot a fait les lentilles du Jura. »
Question de garantie
Et c’est là où les cantines scolaires gérées par la Grande Tablée entrent en jeu. En fournissant des débouchés, elles permettent de garantir un minimum de recettes pour les producteurs. « La Grande tablée achète à M. Brelot un certain volume de ses lentilles, par exemple. Si on reste sur l’exemple des endives, certains se lanceront peut- être à condition qu’on leur garantisse un volume d’écoulement sur la durée. C’est sûrement dans cette direction qu’on ira. » Reste un constat : « Depuis un an et demi qu’on travaille avec les partenaires, les élus, la chambre d’agriculture, etc., nous n’avons pas rencontré de producteurs qui nous disent : »Nous on a recréé une filière, etc.« Non, tout le monde est occupé. »