Voix du Jura

Cinéma : le multiplexe s’inscrit aussi dans le réaménagem­ent de la rive gauche

La salle de la Commanderi­e a accueilli environ un millier de personnes pour la présentati­on du cinéma multiplexe qui verra le jour dans quelques mois à Dole.

- • Manaurie Jamar

La soirée de présentati­on du cinéma multiplexe, mardi 19 mars à la Commanderi­e, a presque fait salle comble. Près de 1200 spectateur­s y étaient attendus pour découvrir ce projet dans les cartons depuis bien longtemps déjà. Jean-Baptiste Gagnoux, maire, a parlé d’un projet « réaliste, réalisable, et demain réalisé » , mesurant « depuis 2017 l’importance de ce projet pour la population doloise, grand-doloise et jurassienn­e » .‚

Cinéma, à la fois culture et loisirs

Comme l’a souligné le maire, « nous sommes dans une société qui a parfois besoin de s’évader, d’avoir des temps de respiratio­n. Dans une ville comme Dole, un multiplexe prend sa place dans la culture et la volonté de se changer du quotidien. Depuis qu’il existe, le cinéma est constituti­f de nos loisirs » .

Aujourd’hui, « nombreux sont les spectateur­s à se rendre encore aux Tanneurs » , qui « ne sont plus adaptés » , ou à se diriger vers d’autres villes pour aller vois un film. « Vous pourrez désormais vivre ici pleinement vos moments de cinémas » poursuit l’élu, qui a fait la connaissan­ce de JeanClaude Tupin, PDG du groupe Majestic Cinémas, lorsque ce dernier a racheté l’établissem­ent des Tanneurs en 2017. Depuis, plus de quarante rendez-vous les ont réuni autour de ce projet de cinéma.

Prévu pour 2020

Ce projet de multiplexe était, à l’origine, prêt à aboutir en 2020, mais il a été retardé par l’épidémie du covid. Pour l’heure, les travaux ont commencé sur le site qui était celui des anciens abattoirs de la ville jusqu’à leur démolition dans les années 2000. Construits en 1875, ils avaient cessé leurs activités dans les années 1990. Plusieurs projets avaient alors été proposés sur ces lieux, mais « ils ont échoué avec la crise des subprimes en 2008 » , rappelle Jean-Baptiste Gagnoux.

Des aménagemen­ts de la rive gauche

« C’est aussi pour la ville le moment de faire un certain nombre d’aménagemen­ts à proximité de ce site. Nous travaillon­s sur une mutation globale de l’ensemble des rives du Doubs, de cette rive gauche et notamment des berges », note-t-il. VNF restera présent tandis que le bâtiment Nicols changera de destinatio­n, « car dans cette zone établie depuis le Pont Louis XV jusqu’au Pont de la Corniche se situera dans un espace de plus de 5 hectares le parc urbain de la rive gauche, dont nous sommes en phase d’étude environnem­entale » . Ce parc public verra ses premiers aménagemen­ts en 2025.

Le développem­ent de ce secteur permettra aussi de mettre en avant une zone « davantage dédiée aux loisirs, à la détente, à la promenade. Ce parc sera un véritable poumon vert avec près de 400 arbres qui seront plantés en face d’un centre-ville plus patrimonia­l et plus minéral » ‚et cette articulati­on rive droite-rive gauche apportera à la ville une « d’avoir une certaine harmonie globale », assure Jean-Baptiste Gagnoux.

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