Voix du Jura

Une journée de prévention routière pour les BTS

Suite à l’accident de deux étudiants en début d’année, la CPE du lycée a organisé une journée de prévention sur la route.

- • Madeleine Bourgeois

Mise en situation sur un simulateur autochoc léger des BTS 1re année au lycée des métiers du bois.

« En début d’année, deux de nos étudiants ont eu un grave accident de la route » , rappelle Agnès Le Guennec, CPE au lycée du bois. « Hospitalis­és, ils ont été déscolaris­és durant plusieurs mois. Faire de la prévention auprès de nos jeunes m’a paru essentiel pour les sensibilis­er aux conséquenc­es d’un accident de la route. »

Mardi 19 mars, plusieurs intervenan­ts étaient ainsi présents au lycée des métiers du bois, notamment l’escadron départemen­tal de sécurité routière. Deux gendarmes ont donné des informatio­ns sur le port de la ceinture de sécurité, l’alcool et les drogues au volant.

Un témoignage parlant

Nathalie Dugois du CSI de Lorette de Mouchard, représenta­nt le SDIS 39, a rappelé les gestes de premier secours à l’aide d’un mannequin. Un accidenté de la route, pour l’associatio­n française des traumatisé­s crâniens, a livré un témoignage poignant qui a marqué les étudiants.

La ligue contre la violence routière a utilisé un réactiomèt­re, instrument qui mesure le temps de freinage d’un véhicule en modifiant certaines variables : par exemple, le freinage effectué par un conducteur fatigué ou sous l’emprise d’alcool, par temps sec ou humide. Un simulateur autochoc léger a permis de réaliser une simulation. Les étudiants ont été surpris du choc ressenti alors que l’appareil n’était réglé qu’à 7 km/h.

Une journée de sensibilis­ation marquante

Cette journée a marqué les quatre- vingt huit étudiants en BTS 1ere année pour qui l’événement a été mis en place.

Parmi les jeunes, Jordan a constaté : « Les différents ateliers se sont bien complétés. Les vidéos qui montrent ce qui se passe avant, pendant et après un accident m’ont marquées » . Jules a complété : « Moi, je ne connaissai­s pas le taux d’alcoolémie autorisé au volant, ni l’utilisatio­n d’un défibrilla­teur. » . Pour tous, cette journée a été une expérience positive, car elle leur a permis d’apprendre des choses très utiles.

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