Voix du Jura

Côte de Montaigu : de nombreuses questions demeurent sur la sortie de la rue de l’Echenaud

- • René Gauran (CLP)

Vendredi 29 mars, une cinquantai­ne de personnes étaient réunies dans la salle des fêtes de Conliège pour l’assemblée générale de l’associatio­n Défi Vallée Vallière (ancienneme­nt Défense Vallée Vallière). Au delà de l’examen des divers rapports statutaire­s et des avancées du projet de reconquête des friches dans la vallée (lire ci-contre), ce sont le devenir des travaux sur la côte de Montaigu avec le raccordeme­nt du chemin de l’Echenaud au bas de la descente qui ont constitué l’essentiel des échanges.

Dominique Chalumeaux, viceprésid­ent chargé des routes au Conseil départemen­tal du Jura, était là pour répondre aux incertitud­es du président de l’associatio­n, Pierre Chavon, qui a déclaré : « Ce n’est pas bon d’avoir un projet qui traîne », craignant un risque sur le maintien des coûts et des financemen­ts.

Le représenta­nt du Conseil départemen­tal a bien confirmé que la bretelle d’accès au bas de la descente ne serait plus condamnée mais finalement maintenue. Ainsi les véhicules venant de la rue de l’Echenaud devront s’insérer dans la voie de descente des poids lourds.

Les services techniques du Départemen­t sont donc en train de plancher sur les aménagemen­ts de sécurité à réaliser en haut de la côte, pour permettre aux poids lourds de s’insérer dans la voie de descente spécifique qui leur sera réservée après le pont, assurant la liaison entre l’IME et le village de Montaigu.

Mais aussi au bas de la descente, pour sécuriser l’insertion des véhicules venant de la rue de l’Echenaud, et la jonction avec le giratoire de Perrigny « où il est possible qu’il n’y ait plus qu’une voie » évoque Dominique Chalumeaux. Cela n’a pas toujours convaincu les présents, dont une habitante du quartier qui a conclu : « La sortie proposée sera plus dangereuse qu’avant » .

Quoi qu’il en soit, une fois les études liées à la sécurité terminées, le démarrage des travaux est prévu cet automne, avec donc de nouvelles contrainte­s pour les communes de la vallée qui supportero­nt à nouveau durant six mois la traversée des camions. Par contre, les véhicules légers pourront continuer à utiliser la D52 durant le chantier.

❝ « Ce n’est pas bon d’avoir un projet qui traîne » PIERRE CHEVON, président de Défi Vallée Vallière

La voie verte Revigny-Lons

Le raccordeme­nt de la rue de l’Echenaud à Perrigny via le site de l’entreprise JTD n’étant plus d’actualité, l’achèvement de la voie verte qui reliera Revigny au parc des Bains à Lons-le-Saunier a été évoqué par Claude Borcard, président de l’Espace Communauta­ire Lons Agglomérat­ion ( Ecla). « L’améliorati­on du passage par encorbelle­ment sous le pont SNCF a fait l’objet d’une étude particuliè­re. Son coût de 500 000 € ne pourra être financé pour l’instant d’autant plus qu’il est possible de descendre de vélo sur un très court linéaire » .

Bien qu’Ecla travaille sur beaucoup de sites potentiels de mobilité, il a néanmoins assuré que « les travaux pour rejoindre la voie douce existante jusqu’au niveau de l’entreprise JTD seraient réalisés en 2024 en mode dégradé » , des parkings venant compléter l’aménagemen­t à l’entrée de la plaine de jeux en 2025.

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Les véhicules arrivant de la rue de l’Echenaud devront s’insérer dans le flux de camions de la voie de descente réservée. René Gauran
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René Gauran
Des adhérents de l’associatio­n avides d’informatio­ns. René Gauran

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