À la Comcom, un budget contraint et une fiscalité en légère hausse
S’il est un exercice délicat pour le président d’une communauté de communes, c’est bien celui de faire adopter le budget pour l’année. Compte tenu de la situation financière actuelle de l’État, de l’inflation et des hausses des matières premières induisant celles des services et produits finis, Jean-Louis Maître, président de la Comcom Bresse Haute Seille (CCBHS), savait en ce 28 mars, qu’il lui faudrait faire montre de pédagogie pour que les délégués communautaires acceptent le budget présenté.
Celui-ci avait été préparé par chaque vice-président au sein de son domaine de compétence, sous la conduite de MariePaule Closa, vice-présidente en charge des affaires financières. En préambule, le président de la CCBHS déclarait : « L’objectif de notre regroupement au sein de la communauté de communes, au-delà de certaines divergences, est d’offrir aux habitants de ce territoire des services de qualité et d’entretenir le patrimoine que nous avons décidé de mettre en commun et pour certains que nous avons été contraints d’intégrer. Toutes ces décisions ont été prises parce qu’il nous semblait difficile de continuer à assumer ces compétences individuellement. »
Le poids de certaines compétences étant particulièrement lourd, à l’image du périscolaire ou de la voirie par exemple, Jean- Louis Maître poursuivait : « Aujourd’hui, si les communes retrouvaient les compétences transférées, elles seraient bien en mal de réaliser les investissements qu’elles ont en projet. Je vous redis donc la nécessité sur cette année de 2024 de réfléchir ensemble à un pacte financier et fiscal qui intègre le projet de territoire que nous finalisons pour préparer et préserver l’avenir. »
Dans ce contexte, une augmentation de fiscalité est prévue, mais avec le souci de ne pas accentuer la pression fiscale plus que nécessaire dans une période défavorable. C’est donc plus la continuité des réalisations en cours et l’entretien, pour le bien des usagers, qui a été privilégiée.
Le budget primitif, finalement adopté avec seulement quelques abstentions, s’établit à 156 645 948€ (fonctionnement) et 6 574 835€ (investissement).