Pour Saint-Amour nature environnement, l’écologie passe aussi par le vélo
Saint Amour Nature environnement a été créé en 1999 à la suite d’épandage sauvage de la société d’équarrissage de Saint- Amour. « Par la suite, l’association s’est quelque peu structurée avec plusieurs missions » explique le trésorier Philippe Beauve Recordon.
Aujourd’hui, elle a pour but la protection de l’environnement. « Depuis plusieurs années, nous sommes affiliés à Jura nature environnement et également à France nature environnement. Nous avons plusieurs activités : l’une, de découverte de la nature grâce à l’apport de l’un de nos adhérents qui est fin connaisseur en champignons et met sur pied des sorties mycologiques et également fleurs de la nature, et une autre, depuis une dizaine d’années, à l’époque où ils parlaient d’interdire la vaisselle en plastique. Nous avions lancé un kit grâce à de la vaisselle achetée sur les brocantes pour 80 à 100 personnes et nous la prêtions aux associations. C’est par exemple nous qui fournissons toute la vaisselle du festival du film d’amour. Nous avons également une activité récupération bois de palette avec l’usine Algeco avec qui nous avons une convention. Nous n’avons pas le droit de revendre le bois. Nous en faisons
Des dizaines de vélos seront en vente.
des composteurs, du mobilier de jardin, des poulaillers... Nous avons aussi aidé au démarrage du Repair Café. Maintenant, il est autonome ».
Saint amour Nature Environnement, qui compte une quarantaine de familles adhérentes, exerce aussi une activité de surveillance environnementale. « Nous accompagnons des familles qui nous signalent des pollutions, des atteintes à l’environnement. » Sans compter que l’association veut relancer l’activité jardins partagés.
Promotion des modes de déplacements doux
L’association se veut également promotrice des modes de déplacements doux. En 2008, elle a débuté l’organisation d’une bourse aux vélos. « Cette manifestation ne nous sert pas à gagner de l’argent. Nous accueillons les vélos gratuitement et nous touchons que 10% de la vente. Nous faisons surtout cela pour les familles qui ont des enfants qui grandissement et qui doivent souvent changer de taille de vélos. Cette année, nous avons mis sur pied un partenariat avec Oasis qui va récupérer des vélos dans les déchetteries afin de les retaper pour que nous puissions les proposer à la vente. »
■ Bourse aux vélos samedi 6 avril dans la cour de l’école primaire. Dépôts jeudi 4 et vendredi 5 avril de 17h à 19h et samedi 6 avril de 8h à 10h. Vente de 10h à 16h. Entrée gratuite .
Jean-Yves Canard, l’enfant du pays devenu écrivain
Le premier livre d’un écrivain est toujours, pour celui-ci, un moment particulier. Surtout lorsque son lancement à lieu dans son propre village, comme ce fut le cas, samedi 30 mars, pour Jean-Yves Canard, à Commenailles.
C’est donc à la médiathèque intercommunale du village que s’est déroulée cette sympathique manifestation. Jean-Yves est né, il y a 66 ans. Professeur des écoles, il a connu plusieurs établissement du territoire et c’est à Relans qu’il a mis un terme à sa carrière, en 2013. Il nous explique le pourquoi de ce livre : « Suite à deux gros ennuis de santé, m’interdisant toute activité physique, je me suis plongé dans la lecture et c’est elle qui a suscité mon envie d’écrire. Je me suis dit, Canard, prend ta plume, écrit, fais-toi plaisir. Encore fallait-il choisir le lieu de l’action, l’époque et les différents personnages dont surtout les principaux. »
De livre, on retiendra l’amour entre un jeune soi-disant simplet, Victor, et une gitane Juana. Leur idylle est troublée par la disparition d’êtres chers, par des changements nombreux dans leur vie de tous les jours. Alors un roman sombre que « La vie tourmentée de Juana et Victor » ? Non, mais une vraie histoire d’amour, cet amour qui peut tout surmonter. Un amour situé sur le premier plateau jurassien, au début des années 80, car comme le dit l’auteur : « Je n’aime pas ce qui est trop plat, mais là, c’est entre la plaine et la montagne. »
En tout cas, un livre que le lecteur ne trouvera pas trop plat et que l’on pourra se procurer dans de nombreux commerces locaux en attendant la parution d’un nouvel ouvrage déjà en chantier.