Le collectif Santé en Petite Montagne ne pourra pas aller à la rencontre des étudiants
Ce vendredi, c’est à Montfleur que la réunion du collectif Santé en petite Montagne s’est tenue. Une douzaine de personnes étaient présentes. L’association, par la voix de François Renaud, président, a tenu à tirer les conclusions de son impossibilité à participer aux rencontres avec les étudiants en médecine et les acteurs des territoires à Arc-et-Senans. Le président a rendu compte des réponses négatives données par les organisateurs, alors même que l’annonce initiale de cette rencontre avait été reçue avec enthousiasme par l’association.
« Cette rencontre était une opportunité pour promouvoir l’attractivité des territoires, dont la Petite Montagne, auprès des futurs médecins, donner envie aux internes de s’installer sur nos territoires. C’était une occasion inattendue pour se mettre en contact avec les étudiants de Besançon et de Dijon et voire même des étudiants internes originaires de nos secteurs » , a rapporté le président. Incompréhension, désappointement, découragement, déception, amertume, tels furent les sentiments exprimés par les douze membres présents à la lecture des réponses données.
Ne pas en rester là !
« La voix des usagers, des patients doit continuer à se faire entendre sur notre territoire dont on ne cesse de rappeler les particularités. L’accès normal à un généraliste doit être défendu, quelle que soit la forme d’organisation médicale qui peut se préfigurer sur le secteur
Arinthod, Val Suran et Thoirette. Aussi, les membres présents ont-ils décidé grâce aux démarches de celles et ceux qui ont pris des contacts, soit auprès de professionnels de santé de Lyon, soit auprès de professionnels de santé de Besançon, soit auprès de l’ordre et des associations de médecins, soit auprès d’élus, de poursuivre dans ce sens » , a expliqué le président. De même, les contacts seront maintenus avec médecins solidaires, dont l’expérience en Creuse s’est démultipliée. Le collectif redit aussi son soutien aux initiatives des trois communes Arinthod, Val Suran et Thoirette et appelle les patients à faire « corps » avec tous les professionnels de santé en place pour défendre la santé sur ce territoire de la Petite Montagne.
« L’espoir réside dans une volonté commune » , a conclu François Renaud en annonçant un prochain rendez-vous en juin.