Adeline Rangan dessine en pointillés

Adeline Rangan fait partie des sept artistes qui ont pu exposer leurs oeuvres ce week-end, lors de la quatrième édition du Fina. Retour avec elle sur une passion qui remonte à loin.

Adélaïde Rangan, jeune artiste san claudienne amateure de 25 ans s’est lancée depuis quelques années dans le dessin d’un type très particulier : le pointillisme. Le pointillisme consiste à donner forme à un dessin en accumulant des multitudes de points les uns à côté des autres. George Seurat est un maître du genre. Adélaïde Rangan peint, elle, essentiellement en noir et blanc. Mais s’essaie depuis peu aux couleurs.

Une artiste du HautJura, amoureuse de la nature

« J’ai d’ailleurs eu, comme elle le dit elle- même, la chance et l’honneur d’être retenue dans la sélection de cette année du FINA, que je remercie grandement d’ailleurs. »

Elle évoque beaucoup la faune jurassienne dans ses dessins, et plus particulièrement les espèces protégées et les animaux typiques du Jura comme le lynx boréal, le grand tétras, le hibou grand- duc, le faucon pèlerin, les chamois et bien d’autres encore.

« Durant ces trois jours, explique- t- elle, j’ai vu défiler beaucoup de gens plutôt intéressés par mon travail et notamment vendredi avec les enfants, c’était génial. Mon but avec cette série est de pouvoir faire (re)découvrir la faune jurassienne, et par la même occasion, faire découvrir le pointillisme au grand public. »

« Le dessin, je suis tombée dedans gamine »

Sur le plan professionnel, Adelaïde s’occupe de l’accueil de loisirs à la maternelle Christin à Saint- Claude, dont les enfants qui l’entourent, peuvent bénéficier de ses précieux conseils dans l’art de dessiner tout court et en pointiller aussi.

Car, comme elle aime à le préciser, « le dessin c’est comme la potion magique, je suis tombée dedans toute gamine, car très manuelle, j’aimais fabriquer, créer des choses, et le dessin est arrivé naturellement dans ma vie, comme chez tout enfant. Je n’ai jamais pris de cours de dessin, je travaille avec des vidéos sur internet et des livres. »

Beaucoup de travail et de persévérance l’ont poussée à progresser. Le dessin confirmet- elle, c’est pour elle depuis toujours, une façon de se retrouver, d’être dans sa bulle, et de pouvoir ainsi s’évader pendant des heures.

« Comme je suis Jurassienne et passionnée de dessin, je décide de mêler ces deux critères et de me lancer ainsi dans une série de dessins représentant chacun un animal caractéristique du Jura. » Point final.

ADÉLAÏDE RANGAN