Venez découvrir le hunter, les samedi 13 et dimanche 14 avril à Montciel
Que vous soyez adepte ou non des sports équestres, vous connaissez certainement le saut d’obstacle (CSO). Mais connaissez- vous le hunter ? Moins courante, cette discipline met l’accent sur la grâce, le style et la précision du cheval et du cavalier lors de la présentation d’un parcours d’obstacles, et contrairement au saut d’obstacles où la vitesse est souvent un facteur déterminant, le hunter valorise plutôt l’élégance, l’équilibre et l’harmonie entre le cheval et le cavalier.
Créé pour simuler les défis rencontrés lors de la chasse à courre - hunter signifiant chasseur en anglais - les obstacles sont bien souvent plus surprenants que dans les CSO. Afin de faire découvrir cette discipline encore peu connue, Kaylie Souc a décidé de créer l’association Lons Hunter Equitation, avec l’objectif de monter chaque année un concours sur le plateau de Montciel.
Après une première édition en octobre 2023, l’association revient rapidement pour un second concours, les samedi 13 et dimanche 14 avril, « afin de mieux coller au circuit des concours régionaux. Nous avons voulu développer ce concours, car contrairement aux USA où la discipline est très répandue, en France, il en existe assez peu. Et c’est dommage, car le hunter se rapproche de ce que l’on fait dans l’enseignement où l’on essaye de faire les choses de manière plus ludique, mais aussi plus axées sur la réalisation que sur le résultat. »
Un concours, ouvert gratuitement au public, auquel Kaylie Souc estime être intéressant d’assister « car c’est une pratique très belle, très sereine, sans chronomètre, où l’attitude du cheval est la plus naturelle possible. D’ailleurs, les cavaliers doivent être habillés de manière discrète et les chevaux doivent être nattés et parfaitement toilettés, car tout cela est noté. »
Si pour la première édition le concours avait attiré 130 participants issus de toute la grande région, de niveaux club et amateur, le Lons Hunter Equitation espère bien en attirer autant cette année. « Nous comptons bien faire en sorte que la discipline se développe en France, car à mon avis pour les élèves en équitation, c’est pédagogiquement plus pertinent de participer à ce genre de concours qu’à des CSO. »