Des élèves de La Moraine participent au concours « Flamme de l’égalité »
Les élèves de « La Moraine » espèrent pouvoir passer au moins le cap des récompenses académiques.
Dans le cadre de la 9e édition du concours national « Flamme de l’égalité », les élèves de quatrième de l’Eréa de Crotenay ont réalisé un travail interdisciplinaire sur plusieurs matières, dont l’histoire, le français et les arts plastiques.
Une porte de la liberté
Pour ce concours, les enseignants et leurs élèves ont eu jusqu’au 31 mars pour mener une réflexion et réaliser un projet sur la thématique « Résister à l’esclavage : survivre, s’opposer, se révolter ».
Ainsi, après avoir étudié le commerce triangulaire et la traite atlantique, les élèves de La Moraine ont élaboré, puis conçu une « porte de la liberté » , entièrement recouverte d’articles du Code noir. Des pictogrammes représentant les actes de résistance à l’asservissement (capoeira, musique, fuite, refus de travailler ou d’enfanter par exemple) recouvrent partiellement, comme un symbole, ces mêmes articles.
C’est quoi ce concours ?
Cette porte s’ouvre sur le mot « liberté », éclatant de couleur, qui représente l’aboutissement de siècles de résistance.
A chaque pictogramme correspond un QR code qui, une fois scanné, permet d’écouter les explications détaillées des élèves.
Les élèves présentent leur réalisation pour le concours
Ce concours interdisciplinaire, dont la gestion a été confiée à la Ligue de l’enseignement, émane d’une proposition du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, conseil du gouvernement instauré à la suite de la loi du 21 mai 2001. Le comité est réintégré depuis novembre 2019 au sein de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage. Une présélection des projets des élèves sera opérée au niveau des académies, et pour la finale, un jury national désignera au mois d’avril, dans chacune des trois catégories (école élémentaire, collège, lycée), un projet lauréat ainsi que d’éventuelles mentions spéciales.
Une valorisation des démarches
Les collèges d’évaluateurs, au niveau académique puis national, seront sensibles tout autant au déroulement du projet qu’à sa production finale. La démarche des élèves, à savoir l’étude, l’interprétation, l’ana l’ana-
panr- lyse de personnages, de parcours, d’événements, d’archives, et de faits historiques, devra donc être valorisée. Les travaux retenus pourront éventuellement être repris sous forme d’expositions, de fiches pédagogiques, d’enregistrements ou de publications.
Les lauréats nationaux seront conviés à une remise de prix qui se fera dans le cadre de la Journée du 10 mai 2025, consacrée à la commémoration officielle des traites, de l’esclavage et de leurs abolitions, sous le haut patronage du président de la République.
Une visite au château de Joux
Séverine Prost et Guillaume Henriot, enseignants à l’Eréa, ont eu à coeur d’accompagner la classe de quatrième tout au long des différentes étapes du projet. Les élèves concluront ce projet en visitant, fin mai, le Château de Joux. Axée sur la vie de Toussaint Louverture, cette visite se terminera par un atelier de production plastique.
Bien souvent, les propriétaires fonciers du massif forestier se réunissent sous forme de syndicats, appelés ASA, dans l’objectif de réaliser des travaux communs facilitant l’accès aux parcelles. Ainsi, dans le secteur de Foncinele-Haut, l’ASA du Rocheret est constituée de 45 propriétaires de parcelles couvrant plus de 105 hectares. Et l’ASA du pré Audin compte 110 propriétaires pour une surface de 626 hectares. Cette dernière est issue de la fusion de quatre ASA (Mont Croz, Fontaine de La Loge au Croz, Gros Tilleul et Rochette). Les comités syndicaux, présidés par Christian Michaud, se sont réunis en mairie de Foncine-le-Haut. Après avoir validé les comptes 2023 et le budget prévisionnel 2024, il restait à prévoir l’avenir. En termes de travaux, c’est l’état du chemin en amont de la ferme des Essarts qui inquiète l’ASA du pré Audin. Fortement dégradée, la chaussée devra être refaite en profondeur sur plusieurs centaines de mètres. Pour l’avenir encore, c’est une nouvelle fusion qui se profile. Depuis la création de l’ASA du Rocheret, cette dernière a vocation à se fondre avec celle du Pré Audin. En effet, les deux ASA sont non seulement contigus, mais elles présentent une grande homogénéité en termes de territoire et d’équipements. Cette démarche approuvée par les comités syndicaux respectifs devrait permettre de s’acheminer vers la fusion dès que le remboursement d’un emprunt assurera l’homogénéité financière des deux structures. Il faudra cependant, pour que la fusion aboutisse, passer par une démarche administrative en assemblée générale qui nécessitera l’attention, la présence et l’engagement des propriétaires fonciers des deux associations.