Voix du Jura

« Ce sport peut devenir une passion dévorante ! »

Du jeudi 9 au dimanche 12 mai, David Belo et sa « team » viendront de Charente-Maritime pour participer pour la deuxième année consécutiv­e au Trophée Jura’chien à Bellecin. A quelques jours de l’épreuve, il nous confie son parcours.

- • Monique Henriet

David Belo, 52 ans, habite à Saintes en Charente-Maritime. Il a découvert le canicross, il y a six ans. « Je revenais d’une grosse opération pour la pose de trois prothèses en titane dont deux au genou gauche. Avec ma compagne, nous avions déjà deux chiens à l’époque et nous avons appris que le club Canimordic­us de Saintes organisait une épreuve de canicross. C’était l’occasion d’essayer » , explique- t- il en ajoutant avec un éclat de rires : « Lorsqu’ils nous ont vus arriver, ils ont eu peur, car nos chiennes étaient en surpoids et nous n’avions pas l’équipement au top, mais nous nous sommes accrochés et nous avons terminé » .

L’essai a été concluant, puisque le quatuor désormais constitué a participé à plusieurs épreuves à travers toute la France et David Belo est devenu le président du club qui est passé au fil progressiv­ement de sept à une cinquantai­ne d’adhérents, en mode loisirs ou compétitio­n.ƒ

Catégorie handisport

David Belo qui court en catégorie « handisport » (par rapport à son opération au genou) a décroché trois titres de champion de France et participé dès la première année au championna­t du monde avec Odin, un magnifique braque croisé anglo-pointer qu’il a adopté au refuge de la SPA, où le chien avait été recueilli à deux reprises après des abandons successifs.ƒ

La belle histoire ne s’arrête pas là, puisque trois autres chiens sont venus compléter la meute, dont Sun, un braque de Weimar aux côtés de David et sa compagne, mais aussi de son fils, champion de France et vice-champion du monde de cani VTT 2023. « Le canicross peut devenir une passion dévorante » , ajoute-t-il amusé, en précisant que la famille totalise à ce jour huit titres majeurs.ƒ

Pour transporte­r tout ce petit monde, l’achat d’un grand camping-car est devenu incontourn­able pour les grands déplacemen­ts, comme c’est le cas pour venir dans le Jura pour le Trophée Jura’chien.ƒ

Sport, passion, conviviali­té

« Nous apprécions cette épreuve qui comprend quatre jours d’affilée. Nous revenons cette année avec des amis ; ce qui nous permet d’allier sport, passion, sortie avec nos animaux et moments conviviaux. Tout le monde y trouve son compte, avec un petit esprit de compétitio­n quand même, bien que ça ne soit pas la priorité » . , précise David Belo qui apprécie notamment au chapitre de la conviviali­té, l’apéro des régions au trophée Jura’chien, qui permet à tous les concurrent­s de se retrouver autour d’une découverte de produits ré

trèns gionaux. C’est vraiment très sympa« . Rendez-vous est donc pris avec la ƒ » team Belo « ƒ qui devait se déplacer pour une épreuve dans la région de Tours, avant de venir dans le

Jura, pour terminer la saison à Ambazac ( Haute- Vienne) à l’occasion de la course des gendarmes et des voleurs du temps sur une journée.ƒ

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