Jean-Paul Giraud, adhérent au Rotary club depuis 40 ans
Jean-Paul Giraud adhère au Rotary club dolois depuis quarante ans. Fêté par ses amis, il explique son engagement.
→ Voix du Jura : Quand avez-vous adhéré au Rotary Club de Dole ?
Jean-Paul Giraud : Je suis entré au Rotary de Dole en 1984, la même année qu’André Besson et Jacky Theurot. A l’époque, j’étais directeur de l’usine Idéal Standard de Dole et conseiller général ce qui fait que je n’avais pas beaucoup de disponibilités, mais l’esprit du Rotary me plaisait, et mon parrain, Jacques Miller, a su me convaincre tout en m’indiquant bien dans quoi je m’engageais. Le Rotary, créé il y a plus d’un siècle par Paul Harris aux Etats-Unis, est un club regroupant des chefs d’entreprises et des professions libérales qui s’engagent à servir et à respecter une éthique dans les activités professionnelles.
→ VdJ : Quels ont été vos engagements au sein du club ?
JPG : Comme ce à quoi je m’étais engagé, et comme doit le faire tout Rotarien, j’ai assumé la présidence en 1998 en succédant à Jean- Louis Lorand, ingénieur chez Solvay. En 2014, j’ai accepté de nouveau la présidence du fait que personne ne voulait le faire. Si le club de Dole a bien changé durant ces quarante ans, sur la forme, il reste bien le même sur le fond avec toutes ses actions de services proposées tout au long de l’année et sa convivialité. J’ai noué de véritables liens d’amitié avec mes collègues qui ont eu la gentillesse de m’honorer pour mes quarante années de présence au sein du club dolois.
→ VdJ : Vous avez été un artisan de la mixité du club ?
JPG : Le contexte a évolué sur la question de la présence des femmes. A l’origine, le Rotary International était un ensemble de clubs masculins. Puis, une décision juridique aux Etats-Unis nous a obligé à accepter des femmes. A Dole, ce fut assez difficile. Il y avait des oppositions, même chez certaines épouses de Rotariens. De ce fait, un certain nombre de Doloises sont allées dans le club d’Auxonne, qui comportait très peu de membres qui se réunissaient à Dole. La situation devenait tendue et j’ai écrit aux deux gouverneurs en leur indiquant que je voulais bien accepter de faire une deuxième année de présidence à condition que je puisse proposer aux membres du club d’Auxonne de venir à Dole. C’est ce qui s’est fait et le club d’Auxonne, qui était très petit, a disparu. Quant à celui de Dole, il est devenu mixte.