Voix du Jura

Pour sa 20e édition, le défilé a retrouvé son top niveau

Ce samedi 27 avril a eu lieu le Carmentran à Viry. Une édition qui a réussi son grand retour après neuf ans d’absence.

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Le public a manifestem­ent apprécié le retour de Carmentran à Viry, venu en nombre participer à cette vingtième édition particuliè­rement dynamique et réussie.

Quatorze tableaux pendant le défilé

La Fanfare du Haut Jura a ouvert, tout en puissance, le défilé en quatorze tableaux. Et ça a démarré fort, avec le char du Jumelage « Entre Vin Jaune et Calva » . De quoi chauffer l’ambiance.

Le sympathiqu­e groupe romantique de la Virysanne présentait son char appelé pour l’occasion L’atelier de Peintres. Il s’est très vite adapté aux rythmes endiablés du groupe de Samba Arrête j’adore qui suivait. Également stimulés par la musique brésilienn­e, les pompiers et leur La Pimponlymp­ique, en avance pour les Jeux de Paris, ont décroché des médailles.

Le groupe musical Chabada, faisait la liaison avec la grande famille Perrier, qui pétillait et rebondissa­it avec son Pack de petites bulles.

Juste derrière, autour de la cabane imposante et animée de La P’tite Gaule, Astérix et Obélix et leurs compères faisaient des prodiges, et servaient en abondance de la potion magique. La superbe et majestueus­e Mystery Machine élaborée par les jeunes s’est endiablée aux rythmes du Brass Band Going Up, venu d’Ambérieux.

La dernière partie était délibéréme­nt cotée Amériques avec les féminines et les jeunes du Club Sportif, arrivés directemen­t du Mexique. Le rythme était, lui, encore bien Brésilien avec Via Samba.

Le Sou des écoles et PêleMêle constituai­ent un énorme groupe particuliè­rement bien costumé, sous l’appellatio­n Les visiteurs. Ils précédaien­t Carmentran, en route vers la justice.’

Les cracheurs de feu appliquent la sentence

Après trois tours de village, le public, rassemblé aux abords de la salle des fêtes, assistait au jugement, suivi de l’exécution de Carmentran, par des cracheurs de feu impression­nants de puissance et virtuosité. La joie pouvait alors éclater, avec bataille de confettis, et toutes les musiques regroupées pour un Grand Boeuf joyeux et entraînant.’

Soirée entre musique et michons

En fin d’après-midi la tension retombait un peu, et la musique enchaînait pour continuer la fête : la chorale Les chants d’Hélios (au tout nouveau et dynamique répertoire), suivie de la Dukerie, puis en soirée de Sliders Rock et de Rockambol, qui ont célébré la clôture du Carmentran 2024.’

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