QUESTIONS À GÉRALDINE LAHU

Géraldine Lahu est l’une des trois coprésidentes de La fraternelle, l’association culturelle de Saint-Claude. 

Pourquoi souhaitiez-vous célébrer l’anniversaire des 40 ans de La fraternelle ?

Il s’est passé beaucoup de choses en 40 ans ! L’association s’est peu à peu professionnalisée et propose de plus en plus d’activités différentes. Cet anniversaire va permettre de mettre en valeur toutes ces actions proposées tout au long de l’année par les différents secteurs d’activités : théâtre, danse, musique, cinéma, imprimerie, patrimoine, entre autres ! L’association a un rayonnement départemental avec une programmation hors les murs, une action sur les violences intrafamiliales. Mais ce sont des actions qui demandent beaucoup d’engagement de nos bénévoles.

En 40 ans, qu’est-ce qui a le plus changé au sein de l’association ?

Ce qui a vraiment changé selon moi, c’est la professionnalisation de l’association. Elle ne serait pas là sans le travail de tous les bénévoles. Mais on n’en serait pas non plus là, s’il n’y avait pas eu les salariés qui ont l’expertise professionnelle. Savoir organiser une programmation culturelle, cela ne s’invente pas.

Il y a aussi tous les travaux de rénovation du bâtiment réalisés depuis 2010 qui furent un chantier porté par les bénévoles et ça a été un travail colossal.

40 ans... La fraternelle a-t-elle atteint l’âge de raison ou restera-t-elle une éternelle révoltée ?

J’espère qu’elle restera une éternelle révoltée ! Il faut faire bouger les choses à Saint-Claude et je pense qu’on y contribue. Mais aujourd’hui, il faut stabiliser la situation de l’association. Depuis la fin de la crise sanitaire, on a fait un programme riche et varié. On en est fiers, mais on se rend compte qu’il faut préserver notre équipe de salariés et de bénévoles, et trouver un rythme de croisière.