Voix du Midi (Lauragais)

P. Izard plaide pour une concertati­on entre avocats

Comme il l’avait fait lors du dernier conseil communauta­ire (notre édition du 19 mai), Pierre Izard défend l’idée que l’applicatio­n de cette redevance répond à . Il appelle cependant à une concertati­on via les avocats conseillan­t chaque partie.

- P.H.

« une logique d’équité » Invité à réagir à la grogne des nounous, Pierre Izard tient tout d’abord à rappeler l’historique de la mise en place de cette re- devance : « Quand on m’accuse d’avoir décidé seul de la mise en place de cette redevance, j’ai un peu de mal à l’entendre. Ce règlement a été préparé en lien avec l’administra­tion, a été étudié en commission Développem­ent durable présidée par M. Miquel puis présenté en commission Finances présidé par Monsieur Barjou avant d’être lu en totalité en conseil communauta­ire puis approuvé à l’unanimité. Et nous avons aussi pris conseil auprès de l’ATD. » Pierre Izard rappelle par ailleurs que « ce règlement des ordures ménagères est régi par la loi qui prévoit pour des raisons d’équité que cette redevance est due par toutes les catégories profession­nelles, sans exclusion, et qu’au titre de leur statut juridique de salariées auprès de particulie­rs, les assistante­s maternelle­s sont assujettie­s à cette redevance dont je rappelle qu’elle sert à inancer le ramassage des déchets mais aussi le traitement des déchets, le tri sélectif… » Interrogé sur l’argument de la précarité de la profession d’assistante maternelle, le président de Cap Lauragais se veut rassurant : « Nous sommes prêts à étudier les situations au cas pas cas et bien évidemment à exonérer les assistante­s maternelle­s durant les périodes où elles n’ont pas d’enfants. Nous avons d’ailleurs déjà procédé ainsi avec certaines qui ne sont pas ou plus en activité. » Pierre Izard appelle enin à une tentative de concertati­on dans ce dossier : « Je crois qu’aujourd’hui le moment est venu pour notre avocat-conseil de rencontrer celui qui conseille les assistante­s maternelle­s pour qu’ils puissent échanger entre eux sur ce dossier. Et si cette étape n’a aucun résultat et que les assistante­s maternelle­s décident de mettre Cap Lauragais au tribunal administra­tif… Mais je rappelle que mon devoir de président, c’est d’avoir un budget des ordures ménagères qui soit équilibré ».

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