Les présidents de l’ESV sont sur le départ
Après l’annonce du départ de Florent Brieu et Laurent Carol de la présidence de l’ESV, le club se prépare à connaître un nouvel élan qui sera impulsé dès l’assemblée générale du 17 juin.
TOUJOURS en exercice jusqu’à cette prochaine échéance, le duo présidentiel revient sur son parcours, juste avant de céder leur fauteuil pour redevenir de simples dirigeants de l’ESV.
Pourquoi ce choix de quitter la présidence du club ? Laurent Carol : C’est plus un choix professionnel pour moi. Le rugby que j’ai commencé à l’âge de six ans sous la houlette de Daniel Pelfort, Liliane Bandiera et JeanClaude Aimé m’a apporté beaucoup de choses, mais aujourd’hui je dois faire un choix entre le boulot et le rugby pour ne pas laisser ma famille de côté. Mon parcours de président est un peu à l’opposé de celui Florent, car je n’aurais fait « que » trois ans de présidence. Mais ce fut une sacrée expérience humaine et professionnelle. Lorsqu’on est joueur, on ne se rend pas compte du travail que nos dirigeants doivent accomplir pour faire vivre notre club. Florent m’a permis de découvrir l’autre côté du miroir et je souhaiterais que d’autres joueurs viennent se rendre compte du travail fourni pour que résonne le bruit des crampons tous les dimanches ! Florent Brieu : Je connais une certaine lassitude et l’envie de passer à autre chose. Dix ans de bureau, à savoir quatre ans de secrétariat et six de présidence, c’est long ! Cela reste malgré tout une très belle expérience avec de très belles rencontres. Mais au bout de dix années je pense qu’il faut du renouvellement, un discours novateur et un nouveau projet.
Quel bilan dressez-vous de votre passage à la tête de l’ESV ? L.C.: C’est dificile pour moi de tirer un bilan sur seulement trois saisons. J’ai juste envie de garder en mémoire la préparation et la soirée des 50 ans, les phases inales avec l’équipe réserve, le bouclier du challenge et toutes les innombrables soirées à refaire le monde autour d’un rosé avec Tap, Piot, Obélix, Patoche… F.B. : Sportivement, des saisons dificiles et des saisons plus heureuses. Mais je préfère plutôt garder le positif et retenir la belle victoire en Coupe des Pyrénées lors de cette saison qui va idéliser un groupe et permettre à nos successeurs d’impulser une bonne dynamique. Humainement, je tiens à remercier toutes les personnes qui ont fait, qui font et qui feront le club de Villenouvelle. En premier lieu les joueurs, les entraîneurs, les dirigeants du terrain, de l’amicale, de la buvette, de la commission des repas, du club-house… Je n’oublie pas nos partenaires essentiels à la vie du club mais aussi la très belle réussite de la soirée des 50 ans. Je remercie également les différents membres du bureau que j’ai pu
côtoyer pendant ces 10 années.
Comment voyez-vous l’avenir étoiliste ? F.B. : Positif. Forcément positif ! Même s’il va falloir travailler dur. Cela devient de plus en plus dificile de gérer un club, de trouver des partenaires. En tant que petit club familial de village, on se sent oublié par les grandes instances du rugby. Pourtant, sans les petits, les grands n’existeraient pas. L.C.: Notre club est à un moment charnière de sa jeune vie. Lors des 50 ans du club, des « historiques » ont passé la main après bons et loyaux services. Le rugby d’aujourd’hui, même en série régionale, demande de plus en plus d’investissement de la part des bénévoles et de plus en plus d’argent aussi. Un club ne peut vivre sans ses partenaires. C’est le nerf de la guerre. Heureusement des gens passionnés se lèvent encore chaque matin pour faire vivre nos petits clubs. Je souhaite que cela dure très longtemps.
Quels conseils donneriez-vous à vos successeurs ? F.B. et L.C.: Nous n’avons pas de conseil bien précis à leur donner, si ce n’est de travailler dur, de rester vigilants et surtout de continuer à faire briller notre étoile !