L’USR reste la tête au fond du seau
Défaits sur leur pelouse face à Auch (0-3), samedi 29 octobre, les joueurs de l’USR vivent un début de championnat cauchemardesque avec six échecs en autant de rencontres.
TECHNIQUEMENT, la partie ne restera pas dans les mémoires avec beaucoup de déchets des deux côtés. Mais les deux équipes ont cependant fait preuve de beaucoup d’engagement et de générosité. À la fin du premier acte, les Auscitains profitent de deux erreurs revéloises et d’éclairs de lucidité pour inscrire deux buts en l’espace de trois minutes. Ce qui permettra aux visiteurs d’être beaucoup plus sereins après la pause et d’enchaîner plus de passes face à une équipe de Revel qui fera preuve d’abné- gation mais en vain… Grâce à un Mbemba qui a tenu la baraque derrière et a été incontournable à la relance, les Gersois ont pu gérer leur avance au score et même donner un peu plus de largeur à leur victoire à sept minutes de la in, grâce à Lannes, auteur d’une somptueuse reprise de volée à la réception d’un centre de Fortea.
Des progrés malgré tout
Côté revélois, on notera le retour de David Marino qui était blessé depuis le mois d’avril et était titulaire en latéral gauche. Il a amené de l’impact physique. Quentin Lacombe faisait aussi son retour au sein d’une attaque qui sera amputée toute la saison de la présence du buteur maison, Cristobal De Oliveira (rupture du ligament intérieur). Sébastien Vidal, entraîneur de Revel, cherchait malgré tout des motifs de satisfaction : « Je trouve que nous avons quand même fait preuve de générosité. Les joueurs ont été combatifs mais face à une équipe du calibre d’Auch, les moindres erreurs nous coûtent cher. Après, par rapport
aux rencontres précédentes, nous n’avons pas joué qu’une mi-temps. Nous avons fait des efforts et des courses tout le match mais il y a eu trop de fautes techniques. » Samedi 5 novembre, les Revélois, bons derniers de leur championnat de Division Honneur, tenteront de conirmer les progrès entrevus, à l’occasion d’un déplacement sur la pelouse de Luc-Primaube.