Tourisme : « Nous restons sur notre faim »
Depuis le 1er janvier, le Sicoval a pris la compétence tourisme. Et si « la copie est loin d’être vierge » selon Jacques Oberti, il reste toute une dynamique à créer.
LE SCHÉMA DE développement économique, commercial et touristique est une feuille de route créée par le Sicoval concernant ces différentes thématiques sur les quatre années à venir. Un travail présenté le 16 janvier lors des cérémonies des voeux à la presse et aux partenaires économiques, qui porte « une nouvelle ambition » pour Jacques Oberti. Pourtant, sur le volet tourisme de ce nouveau schéma, « nous restons sur notre faim », explique le président du Sicoval.
« Nous sommes en première ligne… »
Explications : c’est seulement depuis le 1er janvier, comme l’impose la loi NOTRé, que le Sicoval a pris la compétence tourisme dans le cadre de sa mission de développement économique et en partenariat avec la Région, le Département et Toulouse Métropole. Un secteur d’activité que la communauté d’agglomération du Sud- est toulousain n’avait que peu abordé jusqu’à présent : « Il y a eu par le passé quelques tentatives et finalement peu d’initiatives touristiques, indique Jacques Oberti… Jusqu’à présent, nous n’avions pas travaillé sur un projet touristique construit et la compétence fait que nous sommes en première ligne depuis le 1er janvier. » Bien évidemment, le sujet a été anticipé et le Sicoval a fait un recensement de ses atouts, mais reste à créer toute la dynamique sur le territoire, selon le président du Sicoval : « Ça nous demandera quelques mois pour construire tout cela et l’objectif est d’amender notre schéma de développement économique d’un schéma touristique avant la fin de l’année », précise Jacques Oberti. Le président du Sicoval souligne que « la copie est loin d’être vierge et blanche aujourd’hui » et que le Sicoval dispose d’atouts magniiques : « Prenez le canal du Midi, avec toute la dynamique et l’attention que portent l’État et l’Unesco sur ce patrimoine mondial… On a aussi des atouts dans tous les villages… On s’appuie sur cette richesse locale pour créer un dynamisme… »