la Bruno Le Ro ux inaugure c aserne de gendarm erie
Avant son passage à Toulouse le dimanche 19 mars, le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux était du côté d’Escalquens dans la matinée afin de visiter les locaux de la caserne du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig).
Venu à Toulouse afin de rendre hommage aux sept victimes de Mohammed Merah, cinq ans après la tragédie qui avait touché l’école Ozar Hatorah, le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, a tout d’abord fait un détour en Lauragais dans la matinée de ce dimanche 19 mars, afin d’inaugurer la nouvelle caserne de gendarmerie du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) d’Escalquens.
Les locaux de 380 m2 construits sur un terrain de 1 603 m2 mis à disposition par le Sicoval pour l’euro symbolique sont situés avenue de Toulouse. Quatorze logements de fonction répartis sur trois bâtiments d’un et deux étages complètent l’opération d’un budget de 3,5 millions d’euros. Le maître d’oeuvre, Promologis, a eu besoin de dix-huit mois de travaux, pour que les gendarmes intègrent leurs nouveaux locaux en janvier 2017.
Accueilli par le commandant de gendarmerie de la région Occitanie le général Clouzot, le commandant de la compagnie de Villefranche-de-Lauragais le chef d’escadron Montagne, le préfet de région Pascal Mailhos, le député Kader Arif, la conseillère départementale Émilienne Poumirol, le président du Sicoval Jacques Oberti et le maire d’Escalquens Alain Serieys, Bruno Le Roux a d’abord coupé le ruban inaugural puis a visité les locaux des gendarmes lauragais.
Le ministre de l’Intérieur a pris la parole en soulignant « la chance qui est celle des gendarmes en poste ici, dans cette magnifique région, ce magnifique département de la Haute-Garonne » même si ici comme ailleurs « il y a du travail à faire » .
« Une nouvelle caserne, c’est la certitude d’une amélioration des conditions de travail, et par là même de l’épanouissement professionnel des gendarmes qui y travaillent… a souligné Bruno Le Roux. Les locaux que vous occupiez jusqu’à pré- sent – d’une part des locaux de service technique loués à la mairie, et d’autre part des logements civils – n’étaient pas adaptés à la composition de votre unité ni à la réalité opérationnelle de vos missions. Ils n’offraient pas non plus le confort optimal, de vie et de travail, que vous êtes en droit d’attendre, ni les conditions de sécurité nécessaires pour vous et vos familles, alors même que, par définition, les Psig présupposent cohésion, réactivité et protection. Bref, il était indispensable de remédier à une telle situation et de reloger le Psig dans des locaux plus modernes, plus spacieux et plus adaptés à vos missions. C’est la raison pour laquelle, dès 2001, le projet en a été initié par le colonel Richard Lizurey, à l’époque, qui depuis lors est devenu votre directeur général. »
Un im m ense beso in de Ré p ubliq ue
Bruno Le Roux a également mentionné l’attaque d’un individu sur des militaires de l’opération Sentinelle à l’aéroport de Paris-Orly après s’en être pris à des policiers. Un contexte « inquiétant » et « anxiogène » rendant plus que nécessaire la présence des gendarmes au plus près de la population selon le ministre : « Il y a en France un immense besoin, un immense désir de République… La République, ce sont les unités de gendarmerie et les commissariats de police, ce sont les sapeurs-pompiers. Ce sont aussi les agents des préfectures et des sous-préfectures, et l’ensemble du réseau de l’administration déconcentrée de l’État… »
Le ministre saluait également « le rôle essentiel dans la lutte contre la délinquance et l’insécurité » des Psig : « Ces unités d’élite reposent en effet sur une sélection rigoureuse de ses militaires et sur une capacité d’intervention lors de situations dégradées, en appui des brigades territoriales, comme c’est le cas ici, auprès des six unités territoriales de la compagnie de Villefranche-de-Lauragais. »
Bruno Le Roux revendiquait aussi la création de 9 000 postes de policiers et gendarmes d’ici la fin du quinquennat de François Hollande. Selon l’actuel occupant de l’hôtel de Beauvau, il faudra que la prochaine majorité en crée autant.