D. Faure, chef de file de la Droite constructive en Haute-Garonne
Le maire de Saint-Orens-de-Gameville s’est vu confier la tâche de coordonner les actions du nouveau mouvement de la Droite constructive en Haute-Garonne.
La fin de l’année n’a pas été facile pour Dominique Faure (UDI). Il a fallu se remettre de sa défaite au premier tour des élections législatives avec 7,1 % des voix. Un « combat éprouvant » et « incroyablement dur » dont le verdict l’a « sonnée pendant 48 heures » selon les propres mots de la première élue de Saint-Orens-de-Gameville : « Je me suis consolée en prenant conscience que mon score était le meilleur en France des 30 candidats de centre droit qui avait face à eux à la fois un candidat LR à leur droite et un candidat En Marche à leur gauche ! Et puis j’aime vraiment gérer les affaires municipales de Saint-Orens, je me suis replongée avec détermination dans les actions en cours à la mairie et à la Métropole toulousaine avec beaucoup de plaisir… »
Après des vacances « bien reposantes », Dominique Faure fait sa rentrée politique qui s’annonce déjà chargée. Elle devra notamment gérer le mouvement de la Droite constructive en Haute-Garonne. Après la division des députés élus LR et Constructifs, ce mouvement lancé par Dominique Larsonneur-Morel, conseillère départementale de la Manche du Canton d’Agon Coutainville, qui réunit UDI, LR et membres de la société civile, voit le jour un peu partout en France. En Haute-Garonne, il a vocation à « construire une droite moderne avec des progressistes et qui ne va pas s’opposer systé- matiquement à la politique du gouvernement », explique Frédéric Lacaze, membre du bureau de l’UDI de Haute-Garonne et coréférent de la Droite constructive dans le département, à nos confrères d’Actu Toulouse.
Si l’élue lauragaise est encore prudente quant aux actions d’Emmanuel Macron à la tête de l’État, jugeant que « 100 jours sur un quinquennat, c’est une durée bien trop faible pour porter un jugement pertinent », Dominique Faure ne ferme pas complètement la porte au gouvernement d’Édouard Philippe : « Le rassemblement qu’a créé la tribune libre que nous avons signée dans L’Opinion, avec 22 maires de la droite et du centre et bien d’autres part la suite, a été l’expression d’un enthousiasme, d’une énergie, d’un rendez-vous de réformateurs qui refusions la sinistrose. La figure d’Édouard Philippe, maire du Havre, rassure et malgré quelques divergences, nous sommes d’accord avec une large part du projet porté par le Premier ministre. Nous voulons donner une chance au gouvernement d’Édouard Philippe de réussir même si le Macronisme appelle encore sur bien des points une clarification idéologique. Le point qui se clarifie de façon évidente est la priorité n° 1 qu’Emmanuel Macron met dès le début de son mandat sur l’Europe avec son corollaire qu’est sa détermination à être dès 2017 en dessous de la barre des 3 % du PIB. Il veut rompre avec l’image négative de la France du fait du non-respect de ses engagements et de ses budgets insincères ; je souscris à cette détermination même si cela est ambitieux et impopulaire. »
Dominique Larsonneur-Morel a donc confié la gestion de la coordination les actions de la Droite constructive en HauteGaronne à Dominique Faure. Le mouvement « vise à réunir tous les sympathisants de la Droite et du Centre qui soutiennent une démarche constructive vis-à-vis du gouvernement Philippe ainsi que les 35 députés Les Constructifs eux-mêmes » explique cette dernière.
En parallèle, le maire de SaintOrens-de-Gameville se réjouit de la réunification envisagée du Parti Radical de Gauche et du Parti Radical Valoisien : « Le radicalisme apporte un véritable corpus idéologique humaniste, progressiste, laïque, européen et soucieux de l’avenir de la planète. Cette réunification n’est pour autant pas une finalité, c’est un tremplin pour des alliances à venir. À Montpellier, les 16 et 17 septembre, des ateliers thématiques auront lieu durant les journées d’été du radicalisme et des progressistes et cela devrait permettre l’émergence d’un nouveau mouvement qui comptera, je le pense, dans l’échiquier politique français. »
Plusieurs inititatives qui se retrouveront peut-être. C’est du moins ce que Dominique Faure espère.