Un Lauragais pour diriger le collège Condorcet
Le 4 septembre les collégiens de Condorcet faisaient leur rentrée scolaire et les petits nouveaux intégraient les lieux. Tout comme Fabrice Gournac, leur nouveau principal. Rencontre.
Fabrice Gournac, 43 ans, Lauragais et plus particulièrement Cintegabellois depuis toujours, a été nommé à la tête du collège Condorcet. Avec une expérience conséquente - 23 ans dans l’éducation et sept ans en tant que personnel de direction - cela n’en est pas moins une nouvelle expérience pour lui. « C’est seulement mon deuxième collège dans le semi-rural » explique-t-il.
En effet, le chef d’établissement a plutôt roulé sa bosse dans des collèges ou lycées plus « urbains ». Après avoir officié dans ses débuts en tant que surveillant, puis gravi les échelons en intégrant les fonctions de CPE (Conseiller professionnel d’éducation) jusqu’à devenir principal de collège, il exerçait essentiellement ses missions dans les établissements de villes comme, pour ne citer que les toulousains, Clémence-Isaure, le lycée professionnel du Mirail ou encore plus récemment, le collège de la Reynerie. Même si l’homme ne veut pas trop parler de lui, il confie tout de même être « très heureux d’être à Nailloux ! » Un collège agréable, où les élèves comme le personnel s’y sentent bien.
« Un collège qui foisonne projets »
Ce collège, où pas moins de 530 élèves et 70 membres du personnel se croisent au quotidien, ne manque pas de projets pédagogiques en tous genres. Et le nouveau chef d’établissement avoue qu’ « il y fait bon vivre ! Et ma mission principale est de conserver cette dynamique. C’est une donnée indispensable ! Ce collège foisonne de projets culturels, scientifiques, sportifs mais aussi de voyages et de sorties. » Et pour Fabrice Gournac c’est essentiel. Il souligne même : « Tous ces projets font de ce collège un lieu où les relations sont pacifiées. »
En détaillant son nouveau fief, il décrit l’importance de l’AS (Association sportive) où environ un élève sur deux y est membre mais aussi le dispositif Ulis (Unités localisées pour l’inclusion scolaire) qui permet la scolarisation des élèves en situation de handicap, l’ouverture d’une nouvelle classe de 6e et met aussi en exergue un des nouveaux projets pédagogiques : « La main à la pâte ». Ce dernier est un projet intercycle, qui combine les élèves de 6e et les écoliers de CM2 scolarisés dans le secteur, « pour que la fracture scolaire se fasse en douceur », souligne le nouveau principal. « La main à la pâte » a pour but de développer et promouvoir les sciences. Par le biais du module « Objectif lune », les élèves pourront même, à terme, fabriquer une base lunaire via une imprimante 3D.
Pour conclure, Fabrice Gour- nac, également éducateur sportif depuis prés de 25 ans au sein d’un club de foot local, confie : « Tous les jours je mesure la chance de travailler avec les jeunes. J’ai toujours su que je voulais m’investir auprès de la jeunesse. »