Un manager pour le centre-ville
Depuis le 1er septembre, la mairie de Revel a embauché un manager centre-ville. Son nom : Pascal Germain.
« Son rôle est de faire la liaison entre les commerçants et la municipalité », explique Michel Ferret, adjoint au maire de Revel en charge de l’urbanisme. « Notre souhait est que les commerçants aillent plus facilement vers lui. C’est pour cela que nous l’avons installé sous le beffroi. Au moment des travaux, il sera le lien entre les commerçants et la mairie. Il relèvera les souhaits de chacun de façon à améliorer cette période. Il fera l’état des lieux des commerces vacants et trouvera des solutions pour ceux qui veulent s’agrandir… Un des derniers volets sera de voir quel type de commerces manquants à Revel est souhaitable de mettre en place. »
L’attractivité du center-ville
Pascal Germain est donc arrivé à son nouveau poste le 1er septembre. Fort d’une formation de juriste spécialisé en urbanisme et en aménagement, ce natif d’Aurillac (15) avait déjà travaillé sur du développement économique à l’échelle commu- nale et intercommunale, notamment pour le Pays de Figeac dans le Lot. « Je travaillais sur le développement de la valeur ajoutée des produits alimentaires. J’ai eu envie d’aller vers cette dimension commerciale, de participer au développement des petites villes. J’ai trouvé ça intéressant… C’est un sujet qui se développe ces dernières années. Il y a une prise de conscience. » À Revel, le manager a pour mission de travailler sur l’attractivité du centreville : « Qu’est-ce qui fait que les gens viennent ? Est-ce qu’ils trouvent une activité de shopping agréable ? », se demande à voix haute le nouvel employé
de la mairie.
Points forts et points faibles
Et quand le néo-Revélois fait un premier bilan, il trouve des aspects positifs et négatifs : « Il y a une activité commerciale qui se porte bien pour une ville de cette taille. On a une particularité touristique. La difficulté, c’est que Revel reste une petite ville avec une attractivité aspirée par Toulouse ou Castres. Beaucoup de consommateurs sont amenés à aller dans ces villes. S’ils vont acheter quelque chose là-bas, ils vont en profiter pour y faire leurs courses… » Pascal Germain constate toutefois « une bonne tenue de la consommation alimentaire ». En revanche, « il y a de l’évasion concernant l’habillement ou la maison », note le manager en se basant sur une étude de la CCI. « Il faut que l’on trouve un bon équilibre en trouvant les produits que les consommateurs veulent tout en gardant la spécificité du centreville. »
Pascal Germain a prévu dans un premier temps de rencontrer les acteurs institutionnels et les commerçants revélois via leur association, ainsi que ceux qui sont en phase de projet.