TROIS QUESTIONS À STÉPHANE VATINEL
Stéphane Vatinel entame sa deuxième année comme directeur de l’établissement scolaire de La Providence. Bilan de la rentrée avec cet ancien professeur de mathématiques, passé par le lycée du Caousou à Toulouse et arrivé du collège de la Sainte-Famille à Labège.
1. On a constaté une baisse des effectifs dans l’enseignement public. Est-ce le cas dans votre établissement ?
Nous avons plutôt une légère hausse des effectifs cette année mais c’est assez logique puisque nous avons créé une classe de troisième. C’est la poursuite de la création du collège et la première année que nous avons tous les niveaux. L’établissement a dû s’agrandir avec des salles en préfabriqué pour pouvoir accueillir la classe de troisième et également pour le dédoublement de cours dans le cadre d’accompagnements personnalisés. L’effectif pour cette année scolaire est de 360 élèves. À peu près 20 élèves par classe du collège pour un total de 130 et 28 élèves par classe du premier degré pour un total de 230. On note aussi une légère augmentation au niveau des enseignants qui étaient au nombre de 16 l’an dernier et sont 18 à ce jour. Ils ont également augmenté leur temps de travail ici.
2. Qu’en est-il de la semaine de quatre jours qui a fait débat au niveau national ?
Concernant le collège uniquement, c’est quelque chose que nous arrivons à maintenir en sixième et cinquième. En revanche, en quatrième et troisième, nous sommes passés à cinq jours, une semaine sur deux. C’est-à-dire, un mercredi matin sur deux, pour pouvoir insérer les sections sportives, les options comme le latin, des heures de vidéo-classe et de devoirs surveillés dans l’emploi du temps.
3. Vous avez obtenu le parrainage de l’entraîneur du Toulouse Football Club, Pascal Dupraz, pour l’option foot. Où en est-elle ?
Elle compte 10 élèves par niveau sauf en troisième où il n’y en a qu’un. C’est assez logique car elle a eu du mal à démarrer la première année mais aujourd’hui, ça marche bien. Il y a des élèves qui arrivent, qui sont passionnés par le foot et conscients de notre exigence sur le fait que le côté scolaire passe avant le côté footballistique. Ils sont à la fois sérieux dans leur entraînement et leur travail scolaire. En quantité, c’est stable comparé à l’année dernière mais ça devrait augmenter progressivement jusqu’au maximum que nous pouvons atteindre qui est de 41. Nous lançons aussi une section GRS cette année.