Voix du Midi (Lauragais)

Voici les portions du périphériq­ue où le trafic a le plus augmenté

- • Lucie Fraisse

Quelles sont les voies rapides où le trafic a le plus augmenté à Toulouse ? On fait le point sur les chiffres avec une toute récente étude de l’AUAT

uelles sont les voies rapides de Toulouse ou le trafic a le plus augmenté ? L’Agence d’urbanisme et d’aménagemen­t Toulouse aire Métropolit­aine (AUAT) s’est penchée sur la question dans une étude consacrée aux déplacemen­ts et aux chiffres clefs de la mobilité en 2022, publiée le 5 février 2024. En se basant sur les données de la Direction des routes sud-ouest (Dirso) et des ASF, l’AUAT, a établi une

Qcartograp­hie de l’évolution du trafic toulousain entre 2019 et 2022. « Depuis 2020, les niveaux de trafic des voies rapides urbaines sont en hausse et se rapprochen­t, voir sont équivalent­s, aux niveaux de trafic recensés en 2019 », analyse ainsi l’AUAT.

Trafic journalier en augmentati­on

Ce ne sont pas forcément les secteurs les plus embouteill­és, mais bien ceux où le trafic moyen journalier a le plus augmenté : sur le périphériq­ue de Toulouse, plusieurs portions voient leur fréquentat­ion augmenter de plus de 5% entre 2019 et 2022. Il s’agit des secteurs de Croix-Daurade ; Ponts jumeaux ; Rangueil ou encore Lespinet.

La portion de la RN124 entre Purpan et Saint-Martin-du-Touch fait, elle aussi, partie des axes où le trafic a augmenté de plus de 5% entre 2019 et 2022.

À l’ouest, moins de trafic

Certains secteurs sont en revanche moins empruntés par les véhicules, notamment à l’ouest de l’agglomérat­ion toulousain­e. Sur plusieurs axes, le trafic a baissé de près de 5%. C’est ainsi le cas de la portion de route qui relie le périphériq­ue et la RN124 en passant à proximité des Sept-Deniers. Ou encore de la portion de périphériq­ue entre Purpan et la Cépière, sur la RN124 entre Saint-Martin-duTouch et la Crabe et sur l’A64 entre le Chapitre et Francazal.

La fréquentat­ion de l’axe situé sur l’A621 entre le Ritouret et l’aéroport de Toulouse-Blagnac a, elle, carrément chuté de 15% entre 2019 et 2022. Une baisse de fréquentat­ion à lier avec celle de l’aéroport et du trafic aérien sur la même période, du fait de la crise sanitaire. À l’intérieur du périphériq­ue, en centre-ville, l’AUAT note que le trafic est en baisse en se basant sur les données de comptage de Toulouse métropole. « En comparaiso­n avec l’année précédente, les niveaux de trafic affichés en 2022 sont en hausse, mais toujours inférieurs à ceux recensés en 2019 », indique ainsi l’AUAT.

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