Cette vente aux enchères à laquelle la mairie va être très vigilante
Le terrain nu situé au n°127 rue de la République sera mis aux enchères le jeudi 29 février 2024. On vous explique pourquoi la mairie sera particulièrement attentive au résultat de la vente.
Le feuilleton se poursuit autour du n°127 de la rue de la République à Villefranche-de-Lauragais. Cette parcelle devenue un terrain vague après la déconstruction de l’immeuble qui y était implanté va faire l’objet d’une vente aux enchères le jeudi 29 février.
La mairie scrutera avec attention le résultat de celle-ci. Le montant de la transaction doit en effet revenir à la collectivité qui a dû faire face à la défaillance du propriétaire de cet immeuble en état de péril et supporter l’ensemble des coûts liés à sa démolition de ce bâti.
Une mise à prix fixée à 70 000 €
Confié au cabinet d’avocats Mercié, cette vente aux enchères se déroulera le jeudi 29 février à 14 h au Palais de Justice de Toulouse. La mise à prix de ce terrain nu de 550 m2 a été fixée à 70 000 €. Une somme qui reste bien éloignée des quelque 770 000 € engagés par la mairie de Villefranche-de-Lauragais pour assurer la déconstruction du bâtiment l’année dernière. Une facture qui avait explosé après plusieurs surprises au cours du chantier.
Réunis en conseil municipal jeudi 8 février, les élus de Villefranche-de-Lauragais ont donc décidé de prendre une délibération qui doit lui permettre de limiter ses pertes dans ce dossier. « La commune veut se réserver la possibilité de préempter le terrain en cas de vente sous le prix du marché immobilier pour garantir une partie du remboursement des sommes », précisait à cette occasion Valérie Roudet.
La maire proposait donc à l’assemblée municipale de passer une convention pré-opérationnelle avec l’Établissement public foncier d’Occitanie (EPFO) afin que cette structure puisse assurer le portage de l’opération dans le cas où la commune exercerait son droit de préemption. « Cela pour éviter d’avancer les fonds », soulignait-elle.
La délibération prise par le conseil municipal précise par ailleurs qu’une opération d’aménagement pourra ensuite être co-définie entre l’EPFO et la collectivité pour la réalisation de travaux. Mais aussi pour la cession du bien à un porteur de projet, « selon un cahier des charges contraignant pour l’acquéreur et de manière à assurer l’équilibre financier de l’opération au regard de son coût de revient ».