Voix du Midi (Lauragais)

« Je n’en ai pas dormi de la nuit » : il a volé… avec Thomas Pesquet !

- • Mélina Le Corre

Thomas Pesquet a passé quelques jours à Toulouse, la dernière semaine de février, pour revalider ses compétence­s sur l’A320. Et des chanceux ont pu le rencontrer !

’était la surprise à Toulouse. L’astronaute Thomas Pesquet est revenu dans la Ville rose quelques jours, fin février 2024, pour revalider ses compétence­s de pilote. « Je passe quelques jours chez Airbus training à Toulouse pour revalider ma qualificat­ion de type A350 (le cockpit le plus réussi du monde, à ma connaissan­ce), et voler sur A320 au sein du service des Essais en vol », avait-il écrit sur ses réseaux sociaux. Et certains chanceux ont pu voler avec l’astronaute !

C« Je m’en souviendra­i », confie Morgan, salarié depuis dix ans chez Airbus, dont cinq ans à Toulouse. Ce chanceux a volé avec Thomas Pesquet à son bord, mercredi 28 février. Une réelle surprise pour ce passionné d’aéronautiq­ue et grand fan de l’astronaute. « Je l’ai su deux minutes avant qu’il entre dans l’avion avec la fiche. Il y avait marqué dessus le pilote et... le co-pilote, T.Pesquet », raconte Morgan. L’opérateur des A320 vivait son premier vol d’essai sur cet avion. Un moment inoubliabl­e pour Morgan, avec une cerise sur le gâteau. « Il est monté et s’est présenté, ‘enchanté Thomas’, comme si de rien n’était ! Avec mon collègue, on s’est dit ‘ce n’est pas possible ! ». Et pourtant, Thomas Pesquet était bien là, prenant place dans le Cockpit de l’A320. « J’ai eu un moment de bug », rit Morgan.

« Il est très humble »

« Il a été très humble et très sympa, poursuit Morgan. Comme si c’était quelqu’un de lambda ». Pendant ces 40 minutes de vol, le salarié d’Airbus a fait profil bas « pour ne pas le déranger ». Mais Morgan a pu décrocher une petite discussion avec l’astronaute, « je n’aurais jamais pensé le voir ici ! J’en suis très honoré ». Une rencontre exceptionn­elle avec son idole, qui a fait des jaloux. « Ma femme était super contente pour moi, mais un peu jalouse », s’esclaffe Morgan. « Je n’en ai pas dormi de la nuit. Avec mon collègue, c’était l’actualité de notre semaine, j’ai eu du mal à réaliser », ce n’est pas tous les jours qu’on vole avec un astronaute !

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