Championnat de France du donut : Florent veut « ramener la coupe » à Toulouse
Un Toulousain est finaliste du Championnat de France du donut 2024, en mars. Florent Masgonty présentera trois recettes, dont une déjà connue des Toulousains. Laquelle ? Surprise.
Sans le savoir, les Toulousains ont peut-être déjà goûté aux donuts en lice pour le championnat de France du donut 2024.
Ô Donuts !
Dans leur boutique Ô Donuts, à deux pas du port de la Daurade à Toulouse, Florent Masgonty et ses deux associés préparent chaque matin plusieurs douceurs à base de pâte, friture, garnissages en tout genre. Parmi elles, figure une recette de donut qui concourra à l’une des trois épreuves du Championnat de France. Pour cette deuxième édition, le concours comprend une épreuve avec une recette imposée de donut américain classique, une seconde, technique, mêlant le donut et une pâtisserie française, et une troisième « libre », dans un style « street food ». « Et c’est dans celle-ci que je présente une recette que les Toulousains ont déjà pu tester », indique Florent Masgonty, tout en gardant le secret. C’est lui qui, jeudi 14 mars 2024, montera à Paris, au Parc des expositions, pour la finale du Championnat. Sa première.
Ce jour-là, le pâtissier de 33 ans aura un total de 2 h 30 pour préparer les cinq donuts de chaque épreuve, un pour chaque membre du jury. Objectif : battre les trois autres finalistes. « Et ramener la coupe à Toulouse », sourit son associé Guillaume Sajous. Florent Masgonty ne veut pas trop en dire. « Il ne faut pas que nos concurrents sachent ce qu’on va faire », sourit-il. Reste à savoir s’il parviendra à monter sur la première marche du podium et remporter le chèque de 1 000 €… S’il gagne, ces deux donuts vainqueurs trouveront leur place en vitrine. « C’est obligé ! » D’autant que tous les mois, Florent Masgonty et son compère Mehdi Sow, à la pâtisserie, ajoutent une nouvelle variété de donut, fruit de leurs créations.
« Des associations originales »
« Moi, ce que j’aime, c’est inventer des choses. J’essaie de faire des associations originales avec des herbes et des fruits. Abricot-romarin, par exemple », raconte le finaliste originaire d’Angoulême. Celui qui s’est formé à la cuisine puis spécialisé dans la pâtisserie au lycée hôtelier de Toulouse, Ville rose qu’il n’a jamais quitté depuis, aime revisiter les techniques de pâtisserie et boulangerie traditionnelles pour faire « des donuts à la française ». Et ça plaît ! Au point de gagner ce fameux concours ? Réponse jeudi prochain.