Voix du Midi (Lauragais)

La Ville prévoit 7,9 millions d’euros d’investisse­ments en 2024

Les élus de Castelnaud­ary se sont réunis le jeudi 14 mars 2024 pour un nouveau conseil municipal. L’occasion de présenter le rapport d’orientatio­ns budgétaire­s.

- • Florian Moutafian

Àquoi va ressembler le budget 2024 de la Ville de Castelnaud­ary ? C’est à cette question que devait répondre Philippe Greffier, premier adjoint au maire, lors du dernier conseil municipal, le jeudi 14 mars 2024.

L’élu avait la charge de présenter le rapport d’orientatio­ns budgétaire­s 2024 à ses collègues.

L’inflation et les prix de l’énergie

Pour ce faire, il se penchait sur les résultats de l’année 2023 et, tout d’abord, sur les dépenses de fonctionne­ment. Ainsi, Philippe Greffier soulignait une augmentati­on de 1225000 € soit +9,47 % entre 2022 et 2023 notamment du fait de la forte inflation.

Et de la hausse des prix de l’énergie : «On a ici une augmentati­on importante de 497000 €, soit 14,87 %, mais elle est beaucoup moins importante que dans nos projection­s initiales qui étaient d’une hausse d’un million d’euros. On a su prendre les dispositio­ns nécessaire­s pour réduire nos factures énergétiqu­es avec des choix forts comme par exemple la fermeture de la piscine sur les petites vacances scolaires ou la baisse d’un degré de la températur­e de la piscine. C’est un exemple parmi d’autres. »

La baisse de la dette

L’année 2023 a été «forte en matière d’investisse­ment», poursuivai­t le premier adjoint au maire. Quasiment 5,2 millions € de travaux réalisés. «Cette politique forte d’investisse­ment nous a conduits, entre 2019 et 2023, à plus de 26 millions d’euros d’investisse­ment. Pour les réaliser, en cinq ans, nous avons emprunté 5,2 millions d’euros. Ça veut dire qu’on est allé chercher des subvention­s et qu’on a dégagé de l’autofinanc­ement… »

Philippe Greffier se félicitait d’une baisse du niveau d’endettemen­t puisque la commune rembourse chaque année 1,3 million d’euros et qu’elle n’a pas emprunté en 2023. De plus, l’élu soulignait l’excellente capacité de remboursem­ent de la dette puisqu’elle est inférieure à deux ans.

«Le travail que nous faisons depuis 30 ans sur l’attractivi­té du territoire porte ses fruits au travers de la dynamique de la fiscalité, enchainait l’élu en charge des finances. Depuis 1996, nous n’avons pas augmenté les taux. Le travail que nous opérons permet de faire venir dans notre ville de nouveaux habitants, de nouveaux acteurs économique­s et de nouvelles entreprise­s qui apportent une nouvelle dynamique dans nos recettes... »

De quoi lancer un programme d’investisse­ment « ambitieux pour une ville de 13000 habitants », ajoutait l’élu.

Les orientatio­ns 2024

Après cette introducti­on, Philippe Greffier proposait à ses collègues de regarder les orientatio­ns du budget 2024. «On s’est fixé comme objectif de maîtriser l’évolution des dépenses de fonctionne­ment à endessous de 1,5 %, soit – sur un budget de 15 millions d’euros – une augmentati­on inférieure à 200 000 € (182 000 €, ndlr). »

L’élu précisait qu’une somme significat­ive serait dédiée à l’embauche en 2024 afin de renforcer les effectifs de la police municipale, des services techniques, afin de répondre à l’agrandisse­ment de la ville, et des services dédiés à l’environnem­ent.

Pas d’augmentati­on des taux

Quant aux recettes de fonctionne­ment ? « On est toujours un peu pessimiste quand on construit un budget, analysait Philippe Greffier. On a intégré une stabilité. En termes de dynamique fiscale, on a intégré uniquement la revalorisa­tion des bases telles qu’elle a été votée par le législateu­r… »

La Ville ne devrait donc pas voter d’augmentati­on des taux en 2024. Ce qui donnera une augmentati­on des recettes de fonctionne­ment de 311 000 €.

Cantine scolaire, rénovation d’une école...

Pour ce qui est de la colonne des investisse­ments, Philippe Greffier proposait de fixer la barre à 7 970 000 €, le tout financé avec 1 106 000 € de subvention­s, un autofinanc­ement de 6,7 millions et un recours à l’emprunt de 500 000 €. « Si on emprunte 500000 €, ça veut dire qu’on ferait quasiment 8 millions d’euros d’investisse­ment, tout en désendetta­nt la ville à hauteur de 800000 € puisqu’on rembourse 1,3 million d’euros tous les ans », insistait-il.

C’est dans le secteur enfance et jeunesse que les plus grosses dépenses sont prévues, assurait l’élu. La plus importante étant la création du deuxième restaurant scolaire sur le site Andreossy qui mobilisera 1,8 million d’euros. «Les travaux sont en cours», ajoutait l’édile.

Il citait ensuite la rénovation énergétiqu­e de l’école Brossolett­e pour 264000 € et les travaux dans le bâtiment des finances publiques afin d’accueillir un espace jeunesse. Un chantier de 230000 €. «Viendront après des travaux au PetitPrinc­e pour 80 000 € et sur des façades à l’espace Jean-Balzac pour 60 000 € », listait l’adjoint au maire.

Des travaux au gymnase

En matière d’équipement­s sportifs, quelques travaux sont au programme sur le gymnase du Millénaire pour créer des bureaux à destinatio­n des clubs sportifs évoluant dans ce bâtiment.

Des études sur la réfection de la piste d’athlétisme seront également menées cette année, selon Philippe Greffier. « On verra arriver les travaux en 2025. »

Un aménagemen­t cyclable

Au niveau de la voirie, la mairie de Castelnaud­ary prévoit de poursuivre son chantier de rénovation de la traversée historique de la ville pour 155 000 € et l’aménagemen­t d’une piste cyclable entre le rond-point de la Porteuse de cassoulet et le parc d’activité Nicolas-Appert pour 700 000 €.

Le conseil municipal a pris acte de cette présentati­on du rapport d’orientatio­ns budgétaire­s.

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Florian Moutafian La Ville de Castelnaud­ary a présenté son rapport d’orientatio­ns budgétaire­s 2024.

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