Le cassoulet de la Confrérie s’exporte hors de Castelnaudary
Ces 27 et 28 mars, la grande confrérie du cassoulet de Castelnaudary a eu du succès à sa « Master Class Cassoulet » à l’École de Paris des métiers de la table.
La grande confrérie du cassoulet de Castelnaudary a tenu une « Master Class Cassoulet » à Paris, les mercredi 27 et jeudi 28 mars 2024.
Une initiative qui pourrait prochainement s’installer en Occitanie.
Au cours de cet événement, les élèves de l’École de Paris des métiers de la table ont préparé une belle quantité de ce plat avec le champion du monde de cassoulet 2024.
Partager la tradition
Des membres de la Confrérie de Castelnaudary ont rencontré les élèves de l’École de Paris des métiers de la table lors de cette « Master Class Cassoulet » organisée en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, ainsi que le Conseil général de l’Alimentation, de l’Agriculture et des Espaces ruraux.
Au cours de la première journée, le 27 mars, Jean-Baptiste Marty, champion du monde de cassoulet 2024, a cuisiné avec une dizaine de jeunes le mets pour 50 personnes.
Évidemment, en suivant à la lettre la recette traditionnelle du cassoulet de Castelnaudary.
« C’était une magnifique opportunité de parler du produit,
du geste et de la tradition que nous défendons à des jeunes en formation dans les métiers de la table », explique Michel Koehl, le Grand Maître de la confrérie.
Le jour suivant, le 28 mars, Michel Dauzat, chevalier de la
Confrérie et historien, et Michel Koehl présentaient devant un auditoire d’une centaine d’élèves l’histoire du cassoulet à Castelnaudary.
Histoire du Lauragais
Le poids économique de la filière a également été mentionné : par an, 80000 tonnes de ce plat sont produites par les conservateurs à Castelnaudary, ainsi que 2300 tonnes par les restaurants.
Didier Aldebert, maire de Vinassan et conseiller départemental en charge du tourisme pour le département de l’Aude, a également pris la parole sur l’importance du plat dans le développement touristique sur son territoire.
Des cassoles vides
Les élèves et dirigeants de l’École de Paris des métiers de la table ont ensuite dégusté le cassoulet préparé la veille et dont la cuisson s’est terminée le jour même.
Un succès, donc, pour ceux qui ont réussi à « transmettre à ces jeunes la convivialité qui va avec le plat », comme raconte Michel Koehl : « Les élèves ont participé activement, ils ont sorti un plat apprécié et d’excellente qualité. Les cassoles ont bien été attaquées, et presque tout le monde s’est servi deux fois ! »
Master class en Lauragais ?
À la suite de cet événement, le Grand Maître a annoncé : « Nous souhaitons maintenant reproduire cette “Master Class” dans les lycées hôteliers d’Occitanie. Il y a déjà plusieurs établissements de la région qui sont intéressés. »
La réflexion débute donc tout juste…