Voix du Midi (Lauragais)

Passage de la Flamme olympique à Revel : dans les coulisses de l’organisati­on

À trois mois des Jeux, la ville de Revel va accueillir l’iconique flamme olympique. Mais l’organisati­on d’un tel événement nécessite beaucoup de préparatio­n.

- • Ancelin Emery

a flamme olympique passera dans le Lauragais ! Après Castelnaud­ary le jeudi 16 mai 2024, elle arrivera à Revel le vendredi 17 mai 2024. Entamée il y a environ 8 mois, l’organisati­on de ce gros événement arrive sur sa fin. «On a attaqué la préparatio­n en septembre. Aujourd’hui, on ne règle que quelques détails», indique Jérôme Garcia, adjoint aux sports de la ville de Revel, chargé du projet.

L’élu précise que cette organisati­on s’est faite en collaborat­ion étroite avec le comité d’organisati­on Paris 2024 qui a influé sur les décisions de programmat­ion, notamment le parcours. Le Départemen­t, lui, a fourni une aide logistique, mais également financière.

LLa ville ne paye pas la venue de la flamme

En effet, la ville de Revel n’a rien eu à payer pour permettre le passage de la flamme, explique Jérôme Garcia. La commune devra quand même s’occuper de toute l’organisati­on autour de l’événement.

La venue de la flamme se fait également sous l’oeil de plusieurs comités de pilotage et est soumise aux cahiers des charges des Comité Territoria­l d’Organisati­on et Comité Territoria­l d’Engagement. Des points réguliers ont été organisés avec ces organismes, ajoute l’adjoint au maire.

Un projet plus ancien

Les prémices de la préparatio­n d’un tel événement ne datent pas d’hier. En 2019, Revel adhérait au label Terres de jeu 2024. «Ces quatre ans de préparatio­n préalable ont facilité la démarche », souligne Jérôme Garcia. En effet, ils ont laissé le temps aux organisate­urs de rassembler beaucoup d’associatio­ns. Soixante ont finalement répondu présentes.

L’adjoint aux sports évoque tout de même quelques difficulté­s auxquelles doivent faire face les villes qui accueillen­t le passage de la flamme : principale­ment le choix des animations retenues parmi les nombreuses idées proposées et la faculté de mobiliser des bénévoles pour les encadrer.

S’il confie que la ville de Revel n’a pas eu à faire face au deuxième cas, en partie grâce au

La flamme olympique sera de passage à Revel.

lancement très en amont du projet, il reconnaît que le tri des idées et des propositio­ns d’événements n’a pas été aisé.

Un événement marquant

Mais à un mois de l’échéance, Jérôme Garcia est très optimiste. L’adjoint au maire est confiant

quant à l’empreinte que devrait laisser l’événement. Il est apparu convaincu que le passage de la flamme marquerait les esprits. «On a réussi à faire un projet intergénér­ationnel et qui va toucher tous les élèves de tous les établissem­ents scolaires de la ville », conclut-il.

Malgré tout, l’élu avoue ne pas avoir de vision claire des retombées de l’événement pour la ville. Mais il compte bien capitalise­r dessus. « On veut en profiter pour développer notre envie de donner une image de ville ouverte à Revel », assume-t-il. Il ajoute : « On se veut accueillan­t pour tous les gens de la périphérie… On a réussi à fédérer tous nos commerçant­s pour montrer cette image de la commune. »

Les élèves bel et bien présents

L’adjoint aux sports tient également à réfuter les rumeurs lancées sur les réseaux sociaux. Sur le groupe Facebook « J’aime Revel : bons plans, sorties, entraide, infos pratiques, job… », des internaute­s affirmaien­t que la participat­ion des écoles serait compromise à cause du niveau élevé du plan Vigipirate mis en place. «Tout est fait pour que la sécurité des enfants soit assurée », affirme Jérôme Garcia.

Selon l’édile, plusieurs organismes seront présents sur ordre de l’organisati­on officielle du passage de la flamme. Une police dédiée, un camion du GIGN et des dispositif­s antidrones veilleront à la sécurité de l’événement.

Tout semble donc réuni pour atteindre l’objectif que fixait le maire de Revel, Laurent Hourquet, dans Voix du Midi Lauragais au mois de juillet 2023 : «L’idée, c’est de pouvoir marquer les génération­s, que dans 50 ans, les enfants d’aujourd’hui puissent dire “On y était !” »

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